CENTRAFRIQUE : La transition repart

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La présidente de la transition, Catherine Samba-Panza (CSP), sait, désormais, qui est son ami et qui ne l’est pas. Ces deux derniers mois, elle a pu identifier qui lui voulait du bien, et qui voulait sa perte.

Le Centrafrique revient de très loin. Si en accédant à la magistrature suprême, en janvier 2014, elle n’était pas une professionnelle de la politique, à force de recevoir les coups de partout, elle a fini par endurcir sa carapace. Elle a, ainsi, gagné ses galons de général dans ce milieu de requins, qui vont, sans aucun doute, l’aider, à boucler, avec moins d’inquiétude, la deuxième phase de la transition.

En cette fin d’année 2014, le point positif à mettre, en avant, est que la grande majorité des Centrafricains, regarde, dans la même direction. Même les détracteurs de CSP ont compris qu’il n’y aura pas une troisième transition. S’ils ne veulent plus d’elle à la tête du Centrafrique, qu’ils l’aident, à vite, organiser les élections présidentielle et législatives, en juin-juillet 2015, afin qu’elle s’en aille, après avoir installé son successeur. Mais, s’ils continuent de lui mettre les bâtons dans les roues, elle sera, toujours, en place, en 2016, et, peut-être, au-delà. De concert avec les partenaires de la communauté internationale, le médiateur, Denis Sassou Nguesso, l’a dit et répété : « il n’y aura pas une troisième transition en RCA ».

Après avoir reçu plusieurs salves de critiques, pas toujours fondées, depuis son arrivée aux affaires, la présidente, à travers le présent dossier, montre qu’elle n’est jamais restée inerte. Si l’état du pays est catastrophique (c’est une litote), elle a, toujours, fait ce qui était possible, sans tambour ni trompette. Bonne lecture.

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