Selon un arrêt de la Cour rendu samedi, 5 mars, Mohamed Ali Soilihi (17,61%) devance le gouverneur de l’île de la Grande-Comore, Mouigni Baraka (15,09%), et 14,96% pour l’ancien président, le colonel, Azali Assoumani (notre photo). Les trois candidats se retrouveront au second tour le 10 avril.
Dans son arrêt, le président de la Cour, Loutfi Adinane, a fait état de quelques « défaillances dans certains bureaux de vote » et d' »irrégularités » en violation de la réglementation électorale, mais, « sans influence sur le résultat de l’élection ».
La Cour a invité la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et le gouvernement à améliorer la réglementation et adopter un nouveau code électoral.
Quelques échauffourées se sont produites, samedi, entre manifestants et forces de l’ordre perturbant l’activité du grand marché Volo-Volo de Moroni. Des militaires ont été déployés sur les axes menant à la Cour Constitutionnelle, fermés à la circulation.
Dix-neuf des vingt-cinq candidats ont dénoncé des fraudes massives en faveur du candidat du pouvoir et exigé un recompte des voix.
Tous les candidats sont originaires de la Grande-Comore, selon la règle constitutionnelle d’une présidence tournante entre les trois de l’Union des Comores : Anjouan, Grande-Comore et Mohéli.
La présidentielle était couplée avec l’élection des gouverneurs des îles.