Ce n’est pas tout le temps que le Cameroun organise de grands sommets alors que sa stature internationale le lui permettrait bien. Quand il choisit d’en tenir, c’est toujours un événement. C’était le cas avec le Sommet France-Afrique organisé, à Yaoundé, en janvier 2001. Un succès total de l’avis même du président français de l’époque, Jacques Chirac, qui avait profité de cette occasion pour visiter les sept collines de Yaoundé, à savoir, Akok Ndoué, Mbog Ndum, Minloa, Ebaminala, Messa, Mbankolo et Fébé.

Nul doute doute que la CMF Yaoundé 2023, connaîtra, aussi, un succès éclatant, début novembre 2023, avec les 88 ministres des Affaires étrangères qui s’y retrouveront, pour trois jours de travaux, sous la présidence de leur homologue, Lejeune Mbella Mbella, et de sa consoeur, Louise Mushikiwabo, qui préside aux destinées de la francophonie depuis janvier 2019 (notre photo).

Pour permettre le succès de la conférence, Lejeune Mbella Mbella a mis les petits plats dans les grands. En effet, rien n’a été négligé, du bon accueil des participants, à leur sécurité, sans oublier la mise en valeur sur le plan touristique de cette Afrique en miniature qu’est le Cameroun. D’autre part, plusieurs réunions regroupant les membres de l’OIF venus, spécialement, de Paris, ont été organisées. Les ministères et services de l’Etat concernés par cette grande conférence y ont, souvent, participé de telle sorte qu’on pouvait, déjà, dire, depuis le 14 septembre, date de la tenue de la dernière réunion du genre, que le Cameroun, un mois et demi avant la conférence, est fin prêt.

Sauf imprévu de dernière heure, la Conférence ministérielle de la francophonie (CMF) sera ouverte par le président, Paul Biya, lui-même, au Palais des Congrès de Yaoundé. Au moins, 600 participants sont attendus à Yaoundé, une ville habituée à abriter des événements grandioses comme la dernière Coupe d’Afrique des nations, en janvier 2022, dont l’organisation fut parfaite de l’avis unanime des présidents de la CAF et de la FIFA.

Le comité d’organisation a sélectionné une dizaine d’hôtels de la place parmi les meilleurs à l’instar du Hilton, du Mont Fébé, d’Aurélia Palace Hôtel, tous, de classe internationale.

Le Mali, le Niger, la Guinée et le Burkina Faso, étant suspendus pour cause de coup d’état, ils ne feront pas le déplacement de Yaoundé, selon une information fournie par l’OIF lors de la réunion tenue à Yaoundé le 14 septembre. Pour le Gabon, on ne sait pas encore.