Le Congo-Brazzaville est dans une situation de quasi-faillite. Personne ne peut plus le nier.
Les autorités de ce pays doivent regretter leurs largesses passées à l’endroit de certains pays de l’Afrique de l’Ouest. En 2013 et 2014, plusieurs chefs d’Etat étaient, en effet, passés à la caisse : Le Nigérien, Mahamadou Issoufou (50 milliards de F CFA), l’Ivoirien, Alassane Ouattara (100 milliards de F CFA), le Guinéen, Alpha Condé (50 milliards de F CFA), pour ne citer que ceux-là. En Afrique centrale, Denis Sassou Nguesso (sur notre photo avec Alpha Condé) avait soutenu l’équipe de transition de Catherine Samba-Panza en octroyant un crédit budgétaire de 25 milliards de F CFA au Centrafrique. Bref, une solidarité inter-africaine qui fait grincer les dents, aujourd’hui. D’autant plus que le dictateur, dans ses costumes croisés, n’a pas vu venir la crise pétrolière.
Conséquence, il lance son premier emprunt obligataire par appel public à l’épargne d’un montant de 150 milliards de F CFA pour un taux d’intérêt de 6,5%, un taux attractif pour que cette première opération du genre pour le pays, connaisse un grand succès. Toutefois, ce taux très élevé coûtera cher au contribuable congolais.
«L’objectif de cet emprunt obligataire qui a été lancé le 15 décembre, est de financer le déficit du budget de l’Etat exercice 2016 maints fois révisé», explique le communiqué du ministère des Finances.
«Les Fonds mobilisés serviront (aussi) à financer l’achèvement des travaux des infrastructures déjà amorcées à travers tout le pays », poursuit le communiqué.
Ecobank Capital, Crédit du Congo, et la BGDFI Bourse », ont été mobilisés pour assurer la réussite de cette opération.
«Le prix d’émission est de 10.000 F CFA pour un minimum de 30 obligations pour un taux d’intérêt de 6,5% net l’année. Cet emprunt a une durée de cinq (5) soit, de 2016 à 2021 », conclut le communiqué.
Maintenant, à vos portefeuilles…