CONGO-BRAZZAVILLE : Le candidat pro-Sassou à la présidentielle Guy Brice Parfait Kolelas mis KO par Massengo Tiasse au Tribunal d’Evry

Date

Le juge a prononcé la nullité de citation dans l’affaire qui oppose Me Maurice Massengo-Tiassé et les Editions Forum des Sans Voix, d’un côté, et Guy Brice Parfait Kolelas, de l’autre, après la parution du livre : « L’autopsie d’un Etat totalitaire : Crimes d’un génocidaire » aux éditions Forum des Sans Voix. Il est clair que dans cette affaire, Kolelas était, grossièrement, poussé à la plainte par le dictateur 5 étoiles du Congo-Brazzaville, qui en veut à Tiassé d’avoir écrit un livre qui est susceptible de le traduire à la Cour pénale internationale. Bébé Kolelas s’en tire avec une humiliation suprême, les juges français n’étant pas corrompus comme ceux du Congo-Brazzaville.

En effet après la publication de son ouvrage en septembre 2019, le 25 novembre 2019, Guy Brice Parfait Kolelas né le 06 août 1959 à Brazzaville de nationalité française et congolaise, a fait citer à comparaître d’une part, Me Maurice Massengo-Tiassé, l’auteur de l’ouvrage, « l’Autopsie d’un Etat totalitaire, Crimes d’un génocidaire », et d’autre part, les éditions Forum des Sans Voix.

Brice Parfait Kolélas par l’intermédiaire de son avocat et par voie d’huissier de justice, s’est constitué partie civile pour les faits de diffamation par écrits, paroles, images ou moyens de communication au public par voie électronique commis courant septembre 2019 et jusqu’au 30 septembre 2019 par Maurice Massengo-Tiassé et les éditions Forum des Sans Voix.

Le mardi 16 février 2021 à 15h, Me Simplice Nkouka l’un des avocats représentant Me Massengo-Tiassé et les éditions FVS pendant sa brillante plaidoirie, a attaqué sur la forme, et a soulevé des points de nullité. Ainsi, le Tribunal a-t-il prononcé la nullité de la citation, sans autre forme de procès, l’éditeur n’habitant pas en France.

Dans sa requête, le prétendu opposant congolais et député nommé par le pouvoir qu’il est sensé combattre, avait demandé au Tribunal correctionnel d’Evry en France, le retrait de parution du chapitre VIII Section 2 page 338 objet du litige, sous astreinte journalière de 500 euros pour l’infraction de diffamation.

Le plaignant relève et constate 3 paragraphes.

Le 5ème paragraphe page 340, Me Massengo-Tiassé écrit ceci :

« On peut se poser de nombreuses questions aujourd’hui. Je suis persuadé et convaincu de la complicité de Brice Parfait Kolélas, avec les services de police afin de m’enlever et de m’assassiner, car il était au courant de mon déplacement et du lieu où je me trouvais à Mayanga, le 28 mars 2016, la veille de la journée ville morte. Etant donné que certains éléments Ninjas de sa sécurité (groupe de Stoy) m’avaient rendu visite, 30 minutes avant que le général Jean François Ndengué en personne, avec plus de 200 policiers et supplétifs, ne débarque chez moi, à Mayanga, aux environs de 19h15. »

Le 7ème paragraphe page 341, Me Massengo-Tiassé écrit ceci :

« Oui je dénonce aujourd’hui, qu’en partie, Brice Parfait Kolélas est complice de la persécution et de la dernière tentative d’enlèvement et d’assassinat dont j’ai été l’objet à Mayanga ».

Le 4ème paragraphe page 344, Me Massengo-Tiassé écrit ceci :

« Entre temps et de manière clandestine, dans la nuit du 23 au 24 mars, Sassou-Nguesso va donc dissuader Brice Parfait Kolélas. Il l’aurait fait chercher par Gomes de Makanda et Malonga Cyriaque Kapata, pour lui remettre une bonne mallette d’argent, estimée à huit cents millions de F CFA, afin qu’il s’abstienne, renonce à la contestation des résultats, qui seraient proclamés et surtout, ne participe pas à la manifestation populaire prévue par les candidats et l’opposition ».

Ce feuilleton juridique que Me Massengo-Tiassé avait négligé, s’est terminé par une décision de droit digne d’un état de droit où la justice n’est pas instrumentalisée.

Le Tribunal correctionnel d’Evry qui n’a pas jugé sur le fond, a rejeté la plainte déposée par Brice Parfait Kolélas. Ce dernier n’a plus aucun recours sur le territoire français.

EXTRAIT D’AUTRES PARAGRAPHES DE LA SECTION incriminée que Parfait Kolélas aurait dû soulever dans sa plainte.

2. Le ralliement d’une opposition du ventre encourage la dictature de Sassou

Chez les Kolélas depuis Youlou, la parole donnée n’est jamais respectée.

Ce que l’on retiendra de cette magouille politique, c’est que la population ne doit plus faire confiance à des hommes tels que Sassou, Kolélas, Tsaty Mabiala, qui ont reconnu le hold-up électoral, et qui s’apprêtent à l’accompagner dans cette nouvelle quête du suffrage des Congolais.

Brice Parfait Kolélas, comme son père, a mis les populations du Sud de Brazzaville en danger, en jouant le double jeu. Le 28 mars 2016, la veille de la journée ville morte avec Tsaty Mabiala, les deux ont refusé de signer l’appel à la désobéissance civile, prévue le 29 mars 2016. Depuis le 23 mars, en catimini, il accepte le deal avec Sassou son père adoptif.

En divisant cette famille cupide, sans idéal, Sassou-Nguesso a réussi à lancer ses troupes contre les populations du Pool pour gouverner en toute tranquillité.

Le ralliement coupable de Brice Parfait Kolélas et de Pascal Tsaty Mabiala, « Leaders de l’opposition corruptible » suscite des interrogations. Ces deux chefs de parti sont devenus de piètres défenseurs des valeurs démocratiques.

On peut se poser de nombreuses questions aujourd’hui. Je suis persuadé et convaincu de la complicité de Brice Parfait Kolélas, avec les services de police afin de m’enlever et de m’assassiner, car il était au courant de mon déplacement et du lieu où je me trouvais à Mayanga, le 28 mars 2016, la veille de la journée ville morte. Etant donné que certains éléments Ninjas de sa sécurité (groupe de Stoy) m’avaient rendu visite, 30 minutes avant que le général Jean François Ndengué en personne, avec plus de 200 policiers et supplétifs, ne débarque chez moi, à Mayanga, aux environs de 19h15.

Je n’ai jamais compris pourquoi notre rapprochement, (Parfait Brice et moi) s’est fait à travers le général Norbert Dabira. En effet, peu avant les mouvements anti-référendaires, le général Norbert Dabira m’avait reçu chez lui afin de me demander de rencontrer Brice Parfait Kolelas. Selon le général, il était dans cette dynamique du refus d’un autre mandat de Sassou-Nguesso.

Pour me convaincre, il m’a montré le brouillon d’une correspondance qu’il était sur le point d’adresser au président Sassou-Nguesso afin de le dissuader de renoncer au changement de la Constitution.

Je ne sais pas si ce projet de lettre que j’ai à peine lu, est bien parvenu chez son destinataire, Sassou -Nguesso.

Quelques jours après, j’ai rencontré Brice Parfait Kolélas qui m’a assuré être un véritable opposant à un nouveau mandat de Sassou-Nguesso. On s’est mis à se fréquenter. Je donnais un large écho à la radio et à télé forum de ses activités et du méga meeting du 27 septembre 2015.

Convaincu d’avoir un opposant bien décidé, je n’ai pas hésité à entraîner une partie de la société civile à sa suite. Nous avons également débattu de la dénomination de son parti politique lorsque le MCDDI lui a été retiré arbitrairement, par une ignoble décision de justice au profit de son frère Euloge Landry Kolelas.

Le jeudi 22 octobre 2015, certains leaders de l’opposition comme Okombi Salissa, Claudine Munari, Tsaty Mabiala, Brice Parfait Kolélas, et une centaine de leurs militants et gardiens, sont en résidence surveillée. Parfait Kolélas signale sa situation à Me Massengo-Tiassé qui en parle à la Radio.

Dès 14h, le défenseur des droits de l’homme se rend à la résidence du leader du MCDDI, inaccessible parce qu’encerclée par les éléments de la garde présidentielle et des agents en tenue qui ne pouvaient pas s’exprimer dans les langues du Congo.

Pourquoi le porte-parole de la police, Mounkala Tchoumou, était-il souvent chez Brice Parfait Kolélas ?

Pourquoi la descente policière du 28 mars 2016 à Mayanga s’est-elle faite moins de trente minutes après ma rencontre avec les éléments Ninjas de Brice Parfait Kolélas venus me voir ? Ce sont des Ninjas de la faction Stoy, l’ancien sous-préfet de Goma Tsé Tsé, qui étaient menacés par les 12 pros (apôtres) devenus des supplétifs de la police de Jean François Ndengué. Et que Brice Parfait Kolélas, en résidence surveillée m’avait chargé d’entretenir en me remettant de quoi assurer leur quotidien dans leur retranchement de Ngapoko à une trentaine de minutes de mon domaine de Mayanga.

Oui je dénonce aujourd’hui, qu’en partie, Brice Parfait Kolélas est complice de la persécution et de la dernière tentative d’enlèvement et d’assassinat dont j’ai été l’objet à Mayanga.

J’en savais trop sur ses manoeuvres avec Sassou et sur sa trahison après l’élection. Alors que toute l’opposition venait de signer l’appel à la désobéissance du 29 mars 2016, Tsaty Mabiala et lui ont refusé de signer le communiqué.

Les Congolais qui ont participé à cette élection présidentielle, se sont fait voler la victoire, il rêvait déjà au Chef d’Etat qui leur ferait retrouver leur liberté et leur dignité. C’est pourquoi dès le premier tour du scrutin présidentiel du 20 mars 2016, le président Sassou-Nguesso en n’obtenant que 8 % des suffrages exprimés, a logiquement été écarté par le peuple.

Le second tour du scrutin présidentiel qui devait voir, le général Jean Marie Michel Mokoko (37 %) s’affronter à Guy Parfait Brice Kolélas (19 %) a été annulé par la volonté du président Sassou-Nguesso qui s’est autoproclamé vainqueur dès le premier tour avec seulement 8 % des suffrages.

Entre temps et de manière clandestine, dans la nuit du 23 au 24 mars, Sassou-Nguesso va donc dissuader Brice Parfait Kolélas. Il l’aurait fait chercher par Gomes de Makanda et Malonga Cyriaque Kapata, pour lui remettre une bonne mallette d’argent, estimée à huit cents millions de F CFA, afin qu’il s’abstienne, renonce à la contestation des résultats qui seraient proclamés et surtout ne participe pas à la manifestation populaire prévue par les candidats et l’opposition.

Pourquoi sont-ce des partisans et de fanatiques zélés du clan Kolélas dans la diaspora, qui ont monté une campagne mensongère contre moi à propos de l’affaire inventée des matsouanistes ? Et pourquoi ces derniers ne s’interrogent-ils pas sur les filiations nordistes de Brice Parfait Kolélas au lieu d’avancer des contre-vérités sur un authentique fils du Pool et des parents du Pool et des grands parents venus de la province Nsundi de Kongo dia Ntotela.

Je suis fier d’affirmer mes origines N’sundi du Pool. (Lire à ce propos mon arbre généalogique à l’annexe VII page 442).

Pourquoi ces derniers Youkis en argile n’ont-ils pas dénoncé celui qui a trahi le pasteur Ntumi, l’homme qui l’a soutenu aux élections présidentielles ? Est-ce que la dénonciation de la violence politique de Sassou ne serait plus stigmatisée, lorsqu’il s’agit de l’agression contre le Pool ? Comme son défunt papa, Brice Parfait Kolélas est-il convaincu de la cessation des violations de la Constitution et des lois de la République pour qu’il accepte soutenir Sassou ?

André Matsoua dont se réclamait Bernard Kolélas aurait-il accepté cette situation ambiguë, indigne des Bissikongo ?

En acceptant l’élection par fraude et en voulant un dialogue avec le criminel et génocidaire Sassou, il va à contre-courant des paroles de son défunt père. Bernard Kolélas, qui avait dit : « Les hommes les plus dangereux sont ceux qui veulent faire de la démocratie pluraliste l’art de la violence. »

A ceux qui veulent se faire les avocats défenseurs du « président de la République, et qui crient à tous les coins de rue « laissez-le travailler, laissez-le appliquer son projet de société ; nous disons que : « nous serons toujours là pour les dénoncer ».

Extraits du livre de Massengo-Tiassé « L’autopsie d’un Etat totalitaire : Crimes d’un génocidaire » aux éditions Forum des Sans Voix

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