CONVALESCENCE D’ALI BONGO ONDIMBA : Ce sera finalement Rabat au Maroc chez son frère le roi Mohammed VI

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C’est la clinique royale de Rabat qui, finalement, accueillera le chef de l’Etat du Gabon, Ali Bongo Ondimba, pour la deuxième partie de son traitement qui sera, beaucoup plus, axée sur la rééducation, le malade ayant récupéré presque tous ses sens. Les Gabonais peuvent remercier la clinique King Faysal de Riyad car le « distingué camarade » du PDG partait pour l’éternité. Maintenant, ils sont sûrs et certains que dans quelques semaines ou mois, il leur reviendra en chair et en os, pour ré-occuper son fauteuil présidentiel au Palais du Bord de Mer.

Le président gabonais viendra à Rabat « certainement la semaine prochaine » pour une période de « convalescence et de rééducation », indique-t-on du côté de l’entourage du président gabonais. Avant d’ajouter : « Les médecins estiment qu’il est transportable même pour un long trajet (…) il respire normalement, il communique de façon cohérente, les progrès sont notables ».

En effet, on peut même ajouter que le président recommence à marcher, bien que péniblement, tout comme la peur de la paralysie n’a plus lieu d’être. Les médecins saoudiens ont été excellents. Vraiment bons. Ils étaient, parfois, conseillés par le personnel médical d’Ali Bongo Ondimba. Tout avait vraiment été mis en place pour que le président gabonais s’en sorte. Le roi Salman avait demandé que tout, absolument tout, soit mis en œuvre pour que son invité, le président, Ali Bongo Ondimba, retrouve la pleine possession de ses sens, comme il était arrivé dans son royaume. C’est aussi la raison pour laquelle les autorités médicales saoudiennes ont autorisé le départ du président gabonais, uniquement, pour la deuxième partie de ses soins thérapeutiques et pour sa rééducation. Pour elles, le président est, définitivement, hors de danger. Il est même capable de supporter un vol de plus de 6 heures sans trop fatiguer.

L’histoire se répète au Gabon. Il y a quelques années, la maladie de l’ancienne première dame du Gabon, Dr Edith Lucie Ondimba, avait, de la même manière, mobilisé trois présidents : Jacques Chirac qui, à l’époque, était le locataire de l’Elysée et les présidents gabonais, le patriarche Ondimba, et son beau-père, le président du Congo, Denis Sassou-Nguesso, qui alternaient les tours de garde à l’hôpital américain de Neuilly, au chevet de leur très proche. La volonté de trois présidents et des peuples gabonais et congolais de la sortir de cette fâcheuse passe eut le dessus sur la mort. C’est bien plus tard, au Maroc, que fut signée sa fin de parcours.

Le Gabon ayant montré la solidité de ses institutions pour la deuxième fois (la première fois était en 2009 quand la présidente du sénat d’alors et la présidente de la Cour constitutionnelle avaient parfaitement géré la transition), l’avenir du pays ne devrait plus être vu en noir, sauf si des considérations de politique politicienne prenaient le pas sur la santé (avant tout) d’un homme, fût-il un ennemi à abattre pour certains. Mais, il ne faut jamais oublier que c’est Dieu qui donne la vie. Il lui appartient à lui seul de l’ôter à quelqu’un.

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