Une très bonne nouvelle qui, cette fois, vient de Douala au Cameroun. L’ancien président de la Conférence épiscopale du Cameroun et actuel archevêque métropolitain de Douala, Mgr Samuel Kléda, est formel : il guérit les malades atteints du coronavirus. C’est une deuxième bonne nouvelle en l’espace de quelques jours pour l’Afrique et les malades africains, après l’annonce du président de Madagascar, Andry Rajoelina, de guérir, aussi, les malades grâce au médicament, Covid-Organics, qui a permis à la grande île de l’Océan Indien de compter, jusque-là, zéro mort du COVID-19. Le président du Sénégal, Macky Sall, vient, d’ailleurs, de lui commander un bon stock de Covid-Organics, pour les malades du Sénégal. A Douala où les fidèles de l’église catholique connaissent les vertus thérapeutiques de leur prélat, l’annonce de ce dernier n’a pas beaucoup surpris. D’autant plus que les différentes guérisons sont appréciées par des médecins du service diocésain de la santé de l’archevêché.
« Face au problème de coronavirus puisque je connaissais déjà les plantes selon les symptômes du coronavirus, j’ai tout simplement mis sur pied toutes les recettes que j’ai. J’ai appliqué aux personnes et elles sont soulagées. Des tests sont faits après le traitement, et ceux qui prennent ce produit se portent bien», a déclaré Mgr Samuel Kléda, en toute simplicité, lors d’un reportage effectué sur lui par la radio d’Etat (CRTV-Radio), samedi, 25 avril, soir. Le prélat a ajouté le plus naturellement du monde que son médicament était gratuit. L’église n’est-elle pas là pour soulager, aussi, les pauvres ?
Phytothérapeute reconnu depuis plus de 30 ans, Mgr Samuel Kleda est, aussi, à l’origine de plusieurs autres médications réputées efficaces. Selon le Dr Kameni, qui coordonne le service diocésain de santé de l’archevêché, Mgr Kléda compte annoncer, dans les prochains jours, la mise en place d’une plateforme nationale de la société civile contre COVID-19.
Le Cameroun compte 1.621 cas de COVID-19 dont 56 morts et 786 guérisons. Depuis quelques jours, en effet, on assiste à un nombre de plus en plus important de guérisons au point où lors de son passage au journal de 20h30 de la CRTV-Télé, vendredi, 24 avril, le ministre de la Santé, Dr Malachi Manaouda, a laissé entendre que les protocoles de soin de chaque malade COVID-19 tenaient, désormais, compte des produits de la pharmacopée traditionnelle. Le ministre n’en a pas dit plus. Mais quelle avancée tout de même !
On est très content que les tradipraticiens et les spécialistes de la pharmacopée traditionnelle, hier voués aux gémonies, à cause des lobbys coloniaux et racistes de l’OMS, cessent d’être une honte dans la médecine pratiquée en Afrique alors qu’on sait pertinemment, au Cameroun, comme ailleurs en Afrique, que trois malades sur quatre, se font soigner au village ou chez le guérisseur reconnu, avant de prendre le chemin du dispensaire ou de l’hôpital. C’est un problème culturel avant d’être celui des moyens.
Conclusion : on a besoin de dire, Vive le COVID-19, qui favorise une telle prise de conscience.