CORONAVIRUS : Mort du premier ministre du eSwatini dans un hôpital sud-africain

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Le premier ministre du royaume africain d’eSwatini est mort, dimanche, 13 décembre, dans l’après-midi, dans un hôpital sud-africain, selon le gouvernement de ce pays, ex-Swaziland, dans un communiqué, sans préciser la cause de ce décès. «Sa Majesté m’a demandé d’informer la nation du décès triste et prématuré» du premier ministre, «cet après-midi alors qu’il était soigné dans un hôpital en Afrique du Sud», a déclaré le vice-premier ministre, Themba Masuku, dans un communiqué. Ambrose Dlamini, premier ministre de la dernière monarchie absolue du continent, avait 52 ans. Il avait été hospitalisé en Afrique du Sud pour y être soigné, début décembre, deux semaines après avoir été diagnostiqué positif au Covid-19.

Selon les derniers chiffres diffusés dimanche, avant l’annonce de ce décès, l’eSwatini a recensé plus de 6.700 cas dont 127 décès du Covid-19, pour une population de 1,2 million d’habitants.

Même si l’Afrique du Sud est la puissance sous-régionale où on croit trouver solution à toutes sortes de problèmes, ce pays n’est pas le plus indiqué pour soigner le coronavirus, tout comme le Maroc, autre destination-phare des dignitaires africains qui entendent se faire soigner selon le rapport qualité/prix. L’Afrique du Sud n’était donc pas la meilleure destination pour soigner le coronavirus. Au 13 décembre, ce pays a enregistré 861.000 malades pour 761.000 guérisons et 23.276 décès. C’est beaucoup trop. Et si tel est le cas, c’est parce que l’Afrique du Sud (on ne le remarque pas encore assez bien) commence à prendre des distances vis-à-vis du reste du continent. Cela veut dire que ce pays entend faire différemment que les autres pays africains et pense tirer profit pour lui-même en travaillant plus avec les pays non africains qu’avec les pays africains. Sinon comment expliquer que les pays d’Afrique noire aient échappé à la catastrophe qu’on leur prédestinait, sauf l’Afrique du Sud ? On avance les raisons de climat dans ce pays, mais, cela ne tient pas la route. Car même les zones montagneuses africaines (Mont Kilimandjaro au Kenya et Mont Cameroun au Cameroun par exemple) où il fait très froid ne croulent pas sous la coronavirus. Ce virus y est maîtrisé.

Président en exercice de l’Union africaine, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, avait organisé une vidéo-conférence avec ses pairs africains pour permettre au président malgache, Andry Rajoelina, de leur présenter le covid-organics qui soigne le coronavirus. Après cette présentation, les chefs d’Etat du Sénégal, de Guinée-Bissau, des deux Congo, de la Guinée-équatoriale, du Tchad, de Centrafrique, etc. en ont commandé. Mais pas l’Afrique du Sud qui est la voisine de Madagascar et qui connaît une forte mortalité covid. A quoi est due cette réticence sud-africaine, sinon, le fait que l’Afrique du Sud a suivi les réserves formulées par l’OMS sur le covid-organics, et a préféré laissé mourir ses malades (en leur infligeant les traitements occidentaux) au lieu d’essayer les traitements africains comme les autres pays.

Président de la Guinée-Bissau, Umaru Sissoco Embalo, a déclaré avoir guéri son coronavirus à l’aide du traitement de Madagascar (covid-organics). S’il ne l’avait pas fait, peut-être qu’il ne serait plus de ce monde.

C’est la raison qui pousse à dire que si le premier ministre eSwatini avait fait confiance à la médecine malgache ou africaine et non aux thérapies occidentales appliquées dans les hôpitaux sud-africains, peut-être qu’il serait actuellement en voie de guérison.

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