CORRUPTION : Le directeur général de la Fédération kényane suspendu pour six mois

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Isaac Mwangi (notre photo) a été accusé, la semaine passée, par deux athlètes kényanes, de leur avoir demandé un pot-de-vin, en 2015, en échange d’une réduction de leur suspension pour dopage (afriqueeducation.com du 11 février à 23h35).

« Le président de la Commission d’éthique de l’IAAF, Michael Beloff, a aujourd’hui provisoirement suspendu M Isaac Mwangi, directeur général de la Fédération Kényane d’athlétisme, de toutes ses fonctions et positions à la fois au sein de la Fédération kényane et de l’IAAF dans l’intérêt de l’intégrité de ce sport », écrit la Commission dans un communiqué.

Le suspension couvre « une période de 180 jours, débutant, le 22 février, dans l’attente de l’examen d’une plainte faite à son encontre et d’informations, qui sont parvenues à la Commission d’éthique ».

La semaine dernière, des témoignages ont filtré, depuis le Kenya, laissant entendre, comme, en Russie, que des pratiques dopantes avaient pu être liées à des tentatives ou des cas de corruption au sein de l’AK.
Isaac Mwangi a été accusé par Francisca Koki Manunga (400 m haies) et Joyce Zakari (400 m) d’avoir demandé, le 16 octobre 2015, que lui soient versés 2,5 millions de shillings (environ 21.000 euros) en échange de suspensions allégées.

Les deux athlètes avaient été contrôlées positives à un produit masquant, interdit lors des Mondiaux de Pékin, en août 2015. Elles ont, selon leurs affirmations, refusé le marché proposé par Mwangi et, fin novembre 2015, la Fédération kényane les suspendait pour quatre ans.

A la suite de ces accusations, M. Mwangi avait décidé de quitter, son poste, le temps de l’enquête.

Avec AFP

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