COTE D’IVOIRE : Ca se bouscule pour remplacer Henri Konan Bédié à la présidence du PDCI-RDA

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La date du Congrès extraordinaire pour élire le successeur du président, Henri Konan Bédié, à la tête du PDCI-RDA n’est pas encore connue. Mais, déjà, on se bouscule au portillon pour le remplacer. Les chances des uns étant inégales à celles des autres, seules la foi et la conviction de tous restent intactes.

Allah Kouadio Rémi, Emile Constant Bombet, Maurice Kakou Guikahué, et quelques autres, sont-ils tous aptes pour présider aux destinées du grand parti, PDCI-RDA, le parti fondé par le père de la nation, Félix Houphouët-Boigny ? Ce sera aux militants de le dire avant la fin de l’année.

Mais, il faudra d’abord enterrer l’ancien président du parti et de la République. Et le président, Alassane Ouattara y tient après avoir reçu, il y a quelques jours, le président par intérim du PDCI, le professeur, Alphonse Cowppli-Bony Kwassi, pour échanger à ce sujet. L’Etat veut s’impliquer dans ses obsèques qui devraient être nationales et la cérémonie, elle, serait grandiose car retransmise en direct à la télévision d’Etat, en présence d’Alassane Ouattara en personne. Donc, un très grand moment d’aurevoir pour celui qui dirigea la Côte d’Ivoire de 1993 à 1999.

Le professeur de cardiologie, Maurice Kakou Guikahué, est le candidat idéal selon certains observateurs, qui mettent en avant le fait qu’il a la maîtrise du secrétariat exécutif et de l’appareil du PDCI. Pendant de très longues années, il fut la quasi-doublure du président, Henri Konan Bédié, ce qui fait de lui le candidat le plus à même de conduire la maison dans les pas du « vieux ». En effet, il est celui qui connaît le mieux le PDCI, ses rouages et son fonctionnement. De plus, il a bénéficié jusqu’au dernier moment de la confiance du président, Henri Konan Bédié, et quand il recevait les coups tordus de certains Baoulé puisque, lui, le Bété bon teint (comme Laurent Gbagbo), n’était pas accepté par tous, c’est auprès du président Bédié qu’il recevait le réconfort et la force morale de pouvoir continuer son œuvre à ses côtés. Les militants devront, donc, choisir entre le cœur et la raison, à deux années d’importantes échéances où leur candidat naturel (Henri Konan Bédié) n’est plus. Cela dit, le PDCI compte plusieurs candidats de bonne facture mais le parti saura-t-il se mobiliser derrière un seul choix ?

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