COTE D’IVOIRE : L’opposition unie ordonne le sabotage du matériel électoral pour tenir 0 élection le 31 octobre.

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Plus têtu, braqué et borné que le « menteur d’Abidjan » (Ouattara) tu meurs. Vu que ce dernier veut foncer tête baissée, même en marchant sur des milliers de cadavres, pour organiser sa fraude électorale, l’opposition unie de l’entend pas de cette oreille et ordonne la destruction et le sabotage du matériel électoral qui est actuellement en train d’être distribué, à l’intérieur du pays. Objectif : tenir 0 élection le 31 octobre 2020 pour laquelle Ouattara annonçait « Un Coup KO », vendredi, 16 octobre, pendant un meeting de 5 mns à Bouaké. Au nom de l’opposition unie, le porte-parole de la désobéissance civile, président de la plateforme AFD/FPI et candidat à l’élection présidentielle, Pascal Affi N’Guessan, a exposé, vendredi, 16 octobre, au cours d’une conférence de presse au siège du PDCI, l’acte 2 de la désobéissance civile qui ne concerne pas que les militants et sympathisants de l’opposition, mais tous les Ivoiriens et tous les amis de la Côte d’Ivoire épris de paix, qui souhaitent l’instauration d’une véritable démocratie en Côte d’Ivoire.

Seules les grandes lignes de son discours sont sélectionnées :

« …Tous les leaders des plateformes de l’opposition sont réunies, ici, pour livrer un combat contre le 3e mandat d’Alassane Ouattara, et pour obtenir une élection transparente et inclusive. On voit les risques insensés et démesurés qu’Alassane Ouattare fait courir à notre pays. Nous mesurons, aussi, la détermination des populations, le courage dont elles ont fait preuve, samedi, 10 octobre, pour rejoindre le giga-meeting au Stade Félicia (Stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan). Elles ont bravé les interdits et l’inquiétant dispositif militaire aux abords du stade. Le régime avait tout mis en œuvre pour intimider le peuple mais il n’a pas réussi et je peux vous dire qu’il ne réussira pas à nous intimider. Car nous sommes décidés. Rien n’arrêtera plus le peuple pour mettre fin à la dictature d’Alassane Ouattara. Car il s’agit d’une véritable dictature comme vous pouvez le constater.

Nous espérions que ce raz-de-marée aurait pu le faire bouger, à dialoguer. Nous espérions que le règlement pacifique de nos différends devrait être la norme dans une démocratie. Mais, le régime est resté sourd à nos appels. Il prend le risque de plonger le pays dans des affrontements inimaginables. Alassane Ouattara emportera, seul, la pleine et totale responsabilité. Seul face à la communauté internationale qui observe sa dérive dictatoriale.

Il nous contraint à entrer dans l’Acte II de la désobéissance civile. Il a décidé de faire un braquage électoral. Ce que nous trouvons inacceptable. Le peuple va défendre la démocratie.

Ensemble, nous lançons un appel solennel à nos militants et à tous nos compatriotes. Nous leur demandons de faire barrage à ce coup d’état électoral :

– empêcher le convoyage du matériel électoral, les cartes et les listes électorales,
– arracher les listes électorales déjà affichées,
– couper les arbres pour empêcher les camions de la CEI de passer,
– barrer les voies pour rendre toute distribution impossible,
– empêcher les meetings électoraux,
– empêcher la distribution des cartes électorales,
– manifester de différentes manières son opposition au coup d’état électoral en cours.

Nous sommes dans notre bon droit. Notre désobéissance civile est un acte citoyen à un double coup d’état  : un coup d’état constitutionnel car Alassane Ouattara est inéligible en vertu de la Constitution de 2016 ; un coup d’état électoral pour la prise en otage du Conseil constitutionnel et de la Commission électorale indépendante. Ce à quoi nous assistons n’est pas une élection présidentielle, cela s’appelle un braquage, une imposture, un simulacre. C’est à coup sûr une forfaiture. Cela ne peut pas s’appeler élection présidentielle car son déroulement a rendu impossible la présence des membres de l’opposition dans les instances de la Commission électorale indépendante. Comme cela ne s’appelle pas une élection présidentielle, le président Bédié et moi-même avons précisé hier (jeudi, 15 octobre) que la mascarade en cours ne nous concernait pas (notre photo de cette déclaration dans le siège du PDCI). Parce que nous sommes candidats à l’élection présidentielle, la vraie, nous ne pouvons être partisans de ce simulacre d’élection. Comme les Ivoiriens ont besoin d’une élection loyale, transparente, inclusive, j’ai confiance dans leur mobilisation dans le cadre de cet Acte II de la désobéissance civile. Nous n’avons pas le droit de reculer. Ce serait trahir une cause historique : bâtir une Côte d’Ivoire réconciliée et vraiment démocratique. Nous irons jusqu’au bout parce que notre combat est juste. L’histoire nous apprend que les combats justes l’emportent toujours ».

Voici, également, les 10 commandements de la désobéissance civile définis par l’opposition, qui permettront d’accentuer l’Acte II de la désobéissance civile décrété par l’opposition unie :

1/ Journées villes mortes
2/ Mairies et conseils régionaux favorables à l’opposition doivent fermer.
3/ Implication obligatoire des syndicats tels que Central Dignité et l’UGTCI, Syndicats des fonctionnaires, des enseignants et des élèves et étudiants, doivent rentrer en scène, avec des grèves indéterminés, pour que le travail public et les écoles ferment immédiatement, au nom de la paix en Côte d’Ivoire.
4/ Maintenant, les meetings doivent être faits les jours ouvrés : lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi, devant les représentations diplomatiques à l’étranger et en Côte d’Ivoire.
5/ Continuer les rassemblements pacifiques dans toutes les communes d’Abidjan et à l’intérieur du pays.
6/ Boycotter sévèrement les bus dans toutes les communes d’Abidjan, prendre plutôt les Gbakas.
7/ Ouvrir les marchés à partir de 15 heures.
8/ Un microbe pris dans les rassemblements ne doit pas échapper à son destin, il doit être interrogé de sorte à ce qu’il rende un vibrant témoignage inoubliable !
9/ Pas de casse (en dehors du matériel électoral et des installations de la CEI) !
10/ Laisser fonctionner les entreprises médicales.

Le « menteur d’Abidjan » sait qu’il marche sur des oeufs. En tant que président de la République, il est comptable de toute casse humaine ou sur les biens qui surviendrait dans le pays à cause de son entêtement. Au lendemain du 6 août, date de son annonce comme candidat à l’élection présidentielle, le pays a déjà enregistré une trentaine de morts de son fait. Ce qu’il a fait à Laurent Gbagbo n’arrive pas qu’aux autres. Lui-même est en plein dedans. Allons-y seulement !

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