Au terme de l’entretien, Edem Kodjo a expliqué qu’il avait informé José Eduardo dos Santos (notre photo) de sa difficulté à se faire entendre par les deux parties.
Toutefois, le ministre angolais des Relations Extérieures, Georges Rebelo Pinto Chikoti, qui a assisté à l’audience, a reconnu que la RDC était à la traîne dans le processus électoral, et que les autorités locales avaient demandé l’aide de la communauté internationale.
Edem Kodjo a été nommé par l’Union Africaine, pour aider à rapprocher les positions entre le gouvernement actuel et les partis politiques de l’opposition congolaise, concernant la tenue des élections, prévues pour novembre 2016.
Selon le ministre Chikoti, « techniquement, il n’y a pas de conditions pour tenir des élections en RDC, en ce moment-là ». D’où la médiation de l’ancien premier ministre togolais, et sa venue en Angola. Au regard de l’impasse constatée dans cette négociation, Edem Kodjo a, en effet, dû effectuer un des passages obligés pour espérer une réelle avancée dans le processus.
Ce processus est soutenu par les Nations-Unies, l’Union Africaine et l’Union européenne, qui ont, déjà, publié une résolution pour soutenir le dialogue en cours en RDC, après avoir reconnu les retards, mais aussi, la nécessité de mener à bien les négociations de paix, afin de prévenir de nouveaux conflits en RDC et dans la sous-région.