ETATS-UNIS/ISRAEL : Le rouleau compresseur de Benyamin Netanyahu contre le régime iranien

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Après l’annonce de la mise en service d’un nouvel avion de combat par l’Iran, dès cette semaine, le couple Etats-Unis/Israël s’organise, déjà, pour contrer cette éventualité. Hier, nous écrivions que l’annonce du ministre iranien de la Défense allait déclencher une levée de bouclier en Israël qui est sous la menace (au moins verbale du régime des Mollahs) d’être rayé de la carte du monde. Arrivé en Israël, presqu’en catastrophe, le conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump, John Bolton, et le premier ministre israélien ont appelé, dès ce lundi, 20 août, les pays européens à intensifier la pression sur l’Iran, lors d’une rencontre à Jérusalem.

John Bolton est arrivé, dimanche, 19 août, en Israël, pour une visite de trois jours afin de parler, notamment, de l’Iran, de ses activités nucléaires et de sa présence chez le voisin syrien d’Israël.

L’Iran est la bête noire d’Israël, et Benyamin Netanyahu a accueilli avec enthousiasme la décision prise en mai par Washington de se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien, contrairement, à l’avis des pays européens.

« Il est de la plus haute importance pour les Etats-Unis que l’Iran n’obtienne jamais d’armes nucléaires opérationnelles », a dit John Bolton devant la presse au côté de Benyamin Netanyahu (notre photo).

« Nous travaillons avec nos amis européens pour les convaincre de la nécessité de prendre des mesures plus fortes contre les armes nucléaires iraniennes et le programme de missiles balistiques », a-t-il déclaré.

C’est un point de vue partagé par « pratiquement tout le monde dans la région », en particulier, dans les capitales arabes, a estimé M. Netanyahu. « Je pense vraiment que tous les pays qui ont à coeur la paix et la sécurité au Moyen-Orient doivent suivre la voie de l’Amérique et accroître la pression sur l’Iran », a-t-il dit.

« Plus la pression sur l’Iran est forte, plus grandes sont les chances que le régime (iranien) mette fin à ses actes d’agression. Et tout le monde devrait se joindre à cet effort », a-t-il ajouté.

L’accord sur le nucléaire conclu en 2015 entre Téhéran et les grandes puissances visait à empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique en échange de la levée d’une partie des sanctions internationales.

Selon le dernier rapport de l’Agence internationale pour l’énergie atomique, Téhéran a tenu ses engagements.

MM. Netanyahu et Bolton ont accusé l’Iran d’avoir profité de la levée des sanctions économiques pour financer des activités alimentant les conflits dans la région, notamment, en Syrie, au Liban et au Yémen.

Israël et la Maison Blanche partagent les mêmes préoccupations concernant l’Iran et son implication en Syrie, où Téhéran soutient le président, Bachar al-Assad, également, allié de la Russie.

Benyamin Netanyahu n’a cessé d’exiger ces derniers mois que l’Iran se retire, totalement, de Syrie.

Lors de sa tournée, John Bolton doit, aussi, se rendre en Ukraine et à Genève, où il rencontrera le secrétaire général du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, jeudi.

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