FINANCEMENT LIBYEN DE LA PRESIDENTIELLE DE 2007 : L’ancien président Nicolas Sarkozy renvoyé en correctionnelle en 2025 par deux magistrates

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Toute l’Afrique pleure la destruction gratuite de la Libye, ce pays jadis prospère où aucun Libyen ne payait l’impôt, où aucun Libyen ne restait sans toit, où chacun mangeait à sa faim et buvait à sa soif, où il y en avait tellement que le dirigeant de ce pays avait créé une structure continentale, la CENSAD, pour aider la vingtaine de pays membres comme le font les Nations-Unies et autres bailleurs de fonds et partenaires au développement. Alors que la Libye ne demandait rien à personne (au contraire elle donnait à l’Afrique), Nicolas Sarkozy, alors président français, a entrepris de destabiliser ce pays, avec l’aide des Américains et de l’OTAN, pour un résultat que personne n’ose assumer, aujoud’hui, tellement il est catastrophique. En effet, il a provoqué la prolifération du djihadisme dans le Sahel qui est en train de menacer de plus en plus le Golfe de Guinée. Voilà une partie du bilan Sarkozy à la tête de la France.

Mais ce n’est pas de ce bilan qu’il s’agira au tribunal correctionnel où il est attendu début 2025. C’est que pour devenir président en mai 2007, il avait besoin de faire campagne et cela coûtait très cher. Il est allé voir le leader libyen (qu’il fera tuer quelques années plus tard) pour lui donner des financements à cet effet. Sarkozy, de son côté, dit qu’il n’a rien reçu. C’est cette affaire qui intéresse les juges français car il s’agirait d’un financement illégal condamnable par la loi française.

C’est ainsi que douze autres personnes seront, également, jugées à ses côtés, annonce, ce vendredi, 25 août, le procureur national financier. Il s’agit, entre autes, de Takkiedine, Guéant, Woerth, Hortefeux, etc.

Deux magistrates financières ont signé, jeudi, 24 août, le renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris, Nicolas Sarkozy et douze personnes pour les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007 que l’ex-chef de l’Etat nie en bloc.

Déjà jugé dans le dossier dit des écoutes et dans l’affaire Bygmalion, l’ancien président de la République devrait comparaître pendant quatre mois début 2025 pour corruption passive, association de malfaiteurs, financement illégal de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens. Bref, la totale !

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