Une ressortissante gabonaise de 49 ans a été découverte à son domicile de Pessan (Gers) tuée d’une balle au côté du cadavre de son époux octogénaire dans ce qui apparaît comme un «féminicide suivi d’un suicide», a indiqué, mercredi, 21 août, le parquet d’Auch.
«L’enquête débute juste mais il s’agit de l’hypothèse la plus probable», les premiers éléments excluant l’intervention d’un tiers, a affirmé la procureure, Charlotte Beluet. La femme, allongée sur son lit «avec un impact à la tête» et l’homme, qui gisait «au sol le cerveau arraché à côté de son fusil», ont été découverts, mardi, 20 août, par l’une des filles de l’auteur présumé, qui a donné l’alerte, a précisé la magistrate (sur notre photo, la maison du couple actuellement scellée pour les besoins d’enquête).
Le retraité de 81 ans avait laissé des notes affirmant qu’il avait surpris sa femme avec un autre homme. Le couple, sans antécédents judiciaires, s’était marié en juillet 2018 après la venue en France dans le cadre d’un accord matrimonial de la victime. Les autorités n’avaient pas été saisies de faits de violences au sein du couple, mais, la victime avait, récemment, contacté le Centre d’information aux droits des femmes et familles, a précisé Charlotte Beluet.
Selon la Dépêche du Midi, le retraité, père de trois enfants, en était à son troisième mariage.