Le quorum n’a pas été atteint les 4 et 5 juillet 2001 lors de la 8 session ordinaire de la Conférence des ministres de la culture et la 13e session ordinaire du conseil d’administration des Etats membres du Ciciba (Centre international des civilisations bantou). Résultat, on a eu droit à deux réunions de concertation simples.
Pour le directeur général, Vatomene Kukanda, l’urgence c’est d’assurer la survie du centre. Ministre de la Culture du Gabon, Daniel Ona Ondo a insisté sur les moyens à mettre en oeuvre pour sauver cette institution tandis que sa collègue du Congo-Brazzaville, Mambou Aimée Gnali qui fait en même temps office de présidente de la Conférence des ministres mettait l’accent sur la promotion et la valorisation de la culture bantou. Pour relancer les activités du Ciciba, les propositions suivantes ont été formulées :
- réaliser un audit du Ciciba par un consultant externe. La direction du Ciciba devra préparer les termes de référence de cet audit qui seront soumis à l’approbation du président du conseil d’administration. On attend d’ores et déjà le lancement de l’appel d’offres en vue du recrutement d’un auditeur dont on espère qui lui-même sera des notions de la civilisation bantou;
- inviter les ministres présents à rencontrer leurs homologues afin de clarifier les raisons de leur absence et de recueillir leurs propositions pour un plan de relance du Ciciba. Le ministre de l’Angola se rendra dans ce but en Zambie, celui du Gabon au Cameroun, en Guinée équatoriale et à Sao Tomé et Principe, celui du Congo en Rca et en Rdc;
- convoquer une conférence extraordinaire des ministres qui sera chargée d’évaluer la situation globale du Ciciba et examinera l’application des textes réglementaires régissant le centre, l’organisation des réunions d’experts, du conseil d’administration et de la conférence des ministres, l’élection du directeur général ainsi que le règlement définitif des droits des agents remerciés;
- redynamiser les commissions nationales afin qu’elles soient en prise directe avec le Ciciba.