GABON : De quelle maladie mystérieuse souffre Mba Obame André ?

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Ces derniers temps, ses partisans ont été informés, à plusieurs reprises, de son arrivée, à Libreville. A chaque fois, il a fait faux bon, ce qui alimente les rumeurs, sur la place de Paris, comme à Libreville, sur son état de santé. Celui-ci est en effet une grande interrogation pour le Makaya (l’homme de la rue) et une réel-le préoccupation pour ses partisans. Selon certaines sources, MOA (Mba Obame André) serait atteint d’un cancer. Physiquement très diminué, à l’heure actuelle, il vit totalement reclus comme s’il se cachait. Amaigri, il ne reçoit que très peu de monde. Mais les rares personnes qui le côtoient encore assurent qu’il est, actuellement, fauché com-me un rat d’église.

MOA s’est coupé aussi de ses amis politiques de circonstance. Il n’y a pas longtemps, l’ancien premier ministre Jean Eyeghé Ndong, par exemple, cherchait une personne susceptible de lui donner son télé-phone. C’est dire qu’il a volontairement coupé les contacts avec plusieurs hiérarques de l’ex-Union nationale, son parti politique dissous dans lequel il se faisait passer pour le numéro deux, juste après Zacharie Myboto, alors que tout Libreville sait que c’est lui qui tirait les marrons du feu.

Une des rares personnes qui aurait accès à lui, en ce moment, serait le pasteur évangéliste Mike Jocktane. Ce dernier ferait des allers-retours Paris/Libreville pour lui assurer des séances de prières et d’exorcisme dans sa chambre à coucher.

MOA a rêvé pendant quelque temps quand il a cru que son heure de gloire avait sonné, avec l’arrivée au pouvoir de la Gauche en France. Mais pour dire vrai, rue de Solferino (siège du parti socialiste), on se méfie de ce néo-opposant qui habite (excusez du peu), dans un hôtel particulier à Neuilly, et qui roule en Jaguar à Libreville, quand il veut prendre de l’air le soir. Eminence grise du bongoïsme jusqu’au décès du patriarche, en juin 2009, MOA oublie très vite que le fou-gueux ministre de l’Intérieur qu’il fut, n’hésitait pas d’embastiller les membres de la société civile et les opposants. Il lui arrivait même de leur arracher leur passeport pour leur interdire de voyager alors que certains avaient des invitations importantes à honorer. Commentant la trahison de MOA, les Gabonais disent que « Les Bongo, pendant 30 ans, ont gardé une souris dans un sac d’arachides ».

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