GABON : L’ex-première dame Sylvia Bongo Ondimba du Palais du Bord de Mer à la Prison Sans Famille de Libreville

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Pour un grand malade comme l’ancien président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, c’est un gros risque de dormir seul, sans une surveillance rapprochée dans la nuit. Sylvia Bongo Ondimba, son épouse, est à Sans Famille, la prison centrale de Libreville, depuis plusieurs jours après être restée en isolement pendant plusieurs semaines. Ce traitement lui est infligé parce qu’elle est fortement accusée de délinquance financière caractérisée et de gangstérisme inédit sur les biens de l’Etat.

Un bon point cependant : Les Gabonais n’en font pas un sujet de fixation. C’est un peuple mûr, dont la hauteur d’esprit étonne car on n’imagine pas les passions qu’un tel événement aurait provoqué dans certains pays voisins. Matin midi et soir, on ne parlerait que de ça, pendant des mois. Mais au Gabon, on est passé à autre chose. Qu’on le reconnaisse ou non, de par sa modération, sa tempérance, sa compréhension des hommes et des problèmes, le patriarche Ondimba a donné de la consistance à ce peuple.

Dans le numéro 526 de novembre d’Afrique Education, sans passion, avec beaucoup de recul, en se mettant à la place de la première dame et de celle des Gabonais, le magazine revient sur les raisons essentielles qui l’ont conduite à Sans Famille. Afrique Education connaît très bien le Gabon pour s’interdire de dire ce qui n’est pas exact, au nom du sensationnalisme.

Le numéro 526 de novembre d’Afrique Education est en vente chez les marchands de journaux à partir de mercredi 8 novembre, ainsi que, sur la boutique d’Afrique Education.

Bonne lecture !

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