JAPON-AFRIQUE : Ouverture du TICAD 7 à Yokohama

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Après Nairobi qui avait accueilli le TICAD 6, place, cette année, au Japon où, du 28 au 30 août, le port de Yokohama abrite les travaux du TICAD 7. La principale thématique portée à l’ordre du jour de ce Sommet est dédiée à « La transformation et à la diversification de l’économie africaine ». Plusieurs chefs d’Etat assistent aux travaux dirigés par le premier ministre Shinzo Abe.

Parmi ces chefs d’Etat, on dénombre, le Sud-Africain, Cyril Ramaphosa, le Rwandais, Paul Kagame, le RDCongolais, Félix Tshisekedi, le Tchadien, Idriss Déby Itno, le Togolais, Faure Gnassingbé, qui a profité de son séjour au Japon pour présenter aux investisseurs privés et au pouvoir public japonais le Programme national de développement lancé début mars à Lomé (sur notre photo son arrivée à Yokohama), le Centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, le Béninois, Patrice Talon, le Malien, Ibrahim Boubacar Keïta, le Nigérien et président en exercice de la CEDEAO, Mahamadou Issoufou, le Djiboutien, Ismaël Omar Guelleh, le Guinéen, Alpha Condé, le Kenyan, Uhuru Kenyatta, l’Egyptien, Abdel Fattah al-Sissi, président en exercice de l’Union africaine (UA), mais aussi, le président de la Commission de l’UA, le Tchadien, Moussa Faki Mahamat.

Moins attractif que la Chine, le Japon n’a pas les moyens financiers pour rivaliser avec la Chine qui fait, souvent, presque, le plein de chefs d’Etat quand Pékin convoque un Sommet Chine-Afrique : même les morts-vivants et éternels absents à des sommets internationaux y assistent.

Le Japon a une approche particulière de la coopération. Il fournit une aide publique qui sert à construire des infrastructures du type, écoles, hôpitaux, etc. Au Cameroun, par exemple, quand il alloue une aide pour la construction des écoles, il ne se borne pas à la confier aux autorités. Il construit, lui-même, les dites écoles et les livre clés en main au gouvernement. Ainsi, il est sûr que son aide arrive à bon port.

Au Gabon, sur le plan de la santé, sa coopération a abouti à la construction d’un des plus grands hôpitaux de l’Afrique centrale, l’hôpital des armées de Libreville, qui est une référence en la matière.

Si l’aide du Japon n’est pas massive (30 milliards de dollars annoncés au TICAD 6 à Nairobi), elle est, suprêmement, qualitative. La technologie japonaise est prisée en Afrique. On espère que Tokyo pourra doubler cette enveloppe pour les trois prochaines années, hormis l’intérêt grandissant du secteur privé nippon pour l’investissement direct en Afrique : les multinationales japonaises pensent que l’heure est arrivée pour participer, avec leur savoir-faire qui est incontestable, à l’industrialisation de l’Afrique.

Dans ce domaine, il sera essentiellement question de mettre le projecteur sur l’aptitude dont dispose l’Afrique pour tirer profit de nouvelles activités génératrices de revenus.

Les Nouvelles technologies de l’information et de la communication et l’exploitation optimale des énergies renouvelables constituent, de prime abord, deux secteurs à fort potentiel sur lesquels l’Afrique est à même de fonder son renouveau et sa diversification économique avec les investisseurs nippons.

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