MALI : Fin de l’attaque de Al-Mourabitoun au Radisson de Bamako. IBK va s’adresser aux Maliens

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C’est désormais le bilan que chaque partie à l’attaque est en train de faire. Du côté de l’hôtel, beaucoup de dégâts : au moins le 7e étage, transformé en QG des assaillants, a subi beaucoup de dommages. Il devra, vraisemblablement, être interdit à la clientèle, le temps de sa réfection.

L’attaque a fait 18 personnes tuées sur les 170 otages de ce matin, et deux terroristes.

Le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keita (IBK), qui a écourté son séjour, à N’Djamena, est déjà à Bamako. Il devrait prendre la parole dans les heures qui viennent pour rassurer les Maliens.

Selon le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le colonel-major, Salif Traoré, l’assaut a été donné, exactement, à 9h30 du matin, heure de Bamako et GMT, pour faire face aux terroristes qui, eux, avaient pris possession des lieux à 7h00 du matin. Une fois à l’hôtel, les terroristes ont effectué des tirs de sommation, créant la panique dans tous les compartiments de l’hôtel. « Deux à Trois individus armés », a bien précisé le ministre. Mais, ce soir, on ne parle que deux assaillants tués. Qu’en serait-il du troisième homme (s’il a réellement existé ) ?

Selon le colonel-major Traoré, l’activation de la Cellule de crise a été immédiate, tout comme le bouclage de l’hôtel Radisson, afin de sécuriser le lieu. L’armée malienne, à cet effet, a bénéficié de « l’assistance de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali) et de l’ambassade de France », selon le ministre de la Sécurité. « Les Américains ont aussi apporté un appui à l’intérieur de l’hôtel », a ajouté le ministre.

A la demande d’IBK, François Hollande a, illico presto, dépêché des hommes du Burkina Faso pour prêter main forte à l’armée malienne. Une quarantaine de personnes, selon l’AFP, parmi les forces d’élite basées au Faso, ont quelques heures, après, atterri à Bamako-Sénou (Aéroport). On n’a pas perdu de temps.

En dehors des morts inévitables pour ce genre d’opération comme le déplorait, Idriss Déby Itno, au moment où il prenait congé de son frère, IBK, à N’Djamena, l’issue de l’assaut ne faisait l’objet d’aucun doute. La mise hors d’état de nuire des deux va-t-en guerre n’était qu’une affaire d’heures.

La capitale, Bamako, est bouclée, en attendant le couvre-feu que pourrait annoncer le chef de l’Etat. Il en est de même des capitales régionales qui sont, également, sous surveillance militaire. Bref, la situation est sous contrôle. Les Maliens de la diaspora peuvent dormir tranquille.

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