L’homosexualité est un sujet qui fâche en Afrique. C’est une forme de sexualité, venue d’ailleurs, qu’on ne tolère pas sur le continent noir. Les populations voyant que les dirigeants politiques, sous la pression des bailleurs de fonds occidentaux, commencent, progressivement, à plier l’échine, elles prennent leurs responsabilités, à la place des Etats, pour ne rien laisser passer. Et ça marche. C’est ce qu’on vient de vivre au Mali où le pouvoir politique a reculé devant la colère des confessions musulmanes, qui considèrent l’homosexualité comme une abomination.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, dimanche, 23 décembre, à Bamako, à l’appel d’un imam influent pour protester contre un projet de manuel scolaire d’éducation sexuelle abordant, notamment, la question de l’homosexualité (notre photo). Sous la pression des mouvements religieux, ce manuel avait, déjà, été abandonné par le gouvernement. C’est une répétition de ce qui s’est passé, au début de cette année scolaire, au Cameroun. Il y a eu un branle-bas des parents quand ils ont su qu’un module dans les manuels de science, expliquait l’homosexualité aux enfants. Le gouvernement camerounais a vite battu en retraite en ordonnant de déchirer, purement et simplement, les pages qui, étaient incriminées dans les dits manuels.
De manière générale, c’est l’Occident, qui par un forcing incroyable, tente de faire admettre (ses) valeurs à elles aux sociétés africaines où l’homosexualité n’est pas admise. Même à titre de tolérance car cette forme de sexualité est considérée comme une déviance sexuelle, lourdement, condamnée par le code pénal en Afrique. Reste maintenant au Mali d’être vigilant. Mais, le gouvernement de ce pays étant sous l’influence des Occidentaux qui y combattent le djihadisme, il ne faut pas qu’ils réussissent à faire entrer par la fenêtre ou le toit de la maison, ce que le peuple malien a réussi à refouler par la porte centrale. Cette image vaut, aussi, pour le Cameroun.