PAYS FRANCOPHONES D’AFRIQUE : Les mauvaises habitudes prises chez l’ancien colonisateur

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Puisque les politiciens français prennent, toujours, l’Allemagne en exemple et qu’ils évoquent, sans cesse, le modèle allemand dans tout ce qu’ils font, voilà, un domaine dont ils se gardent de parler mais qui pourrait, très bien, les inspirer : la bonne gestion des deniers publics et leur bonne utilisation par les principaux responsables. Dilapideurs nés des fonds publics, les dirigeants français sont loin d’être des exemples à suivre. Par extrapolation, les colonies françaises d’Afrique se manifestent, aussi, par la gabegie, et ce, sans aucune exception. Il n’existe pas un seul pays francophone d’Afrique qui sache utiliser les biens publics en bon père de famille. Les Biens mal acquis avec la cohorte de procès en France (où la justice heureusement se montre très souvent indépendante du pouvoir) sont une spécialité des anciennes colonies françaises, une situation que ne connaissent pas les anciennes colonies anglaises et portugaises.

Premier exemple : l’exécutif français compte un président de la République, un premier ministre, 25 ministres et 9 secrétaires d’Etat, soit, au total 36 personnes. En Allemagne (en plus réunifiée), l’exécutif ne compte qu’un président fédéral, une chancelière et 8 ministres, soit, 10 personnes au total.

Deuxième exemple : en France, le coût d’un ministre revient à 17 millions d’euros (11,5 milliards de F CFA) contre 3 (petits) millions d’euros (2 milliards de F CFA) en Allemagne.

Troisième exemple frappant : A Paris, le premier ministre se détend dans son logis de fonction de 310 m², à Matignon, tandis que, chaque soir, ses ministres regagnent en limousines, les hôtels particuliers du 16e arrondissement que la République met, généreusement, à leur disposition. En Allemagne, par contre, la chancelière, Angela Merkel (l’équivalent du premier ministre Edouard Philippe) rentre dans son appartement dont elle paie le loyer, les factures d’eau et d’électricité, comme chacun de ses 8 ministres, sans oublier le président.

Quatrième exemple : 906 personnes travaillent à l’Elysée contre 300 personnes à la chancellerie allemande.

Cinquième exemple : Le parc automobiles de la présidence française compte 121 véhicules contre 37 pour celui de la chancellerie allemande. A noter que la présidence allemande n’est qu’une institution honorifique sans aucun pouvoir de décision. La gestion de l’Allemagne repose sur les épaules de la chancelière Angela Merkel (sur notre photo avec le président français Emmanuel Macron).

Sixième exemple : En France, les déplacements du chef de l’Etat sont assurés par 1 Airbus A320-200, 2 Falcon 7X, 2 Falcon 900, 2 Falcon 50 et 3 hélicoptères Super Puma. En Allemagne, le gouvernement dispose d’1 Airbus 340 pour les déplacements long courrier du président fédéral et de la chancelière, d’1 Airbus 320, d’1 Falcon et d’1 Légacy. Le gouvernement dispose aussi d’avions de la Luftwate (Armée de l’air) dédiés au transport des VIP invités par le président ou la chancelière.

Septième exemple : Depuis Nicolas Sarkozy, le président de la République perçoit un salaire net de 21.026 euros contre un salaire brut de 15.830 euros pour Angela Merkel. Ce salaire est soumis à l’impôt.

Huitième exemple : L’Elysée a un budget de 113 millions d’euros contre 36,4 millions d’euros pour la chancellerie allemande.

Question à 10.000 F CFA : De qui les pays francophones d’Afrique ont-ils hérité le gaspillage ?

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