PEINE DE MORT : Faut-il la réhabiliter ?

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Droits de l’homme par ci. Droits de l’homme par là. On ne respire plus.  De tels slogans ont finalement eu raison de la capacité de certains pays, notamment, en Afrique à faire face à la délinquance et au crime. Au point où, aujourd’hui, les bandits et criminels de grands chemins n’ont plus peur de tuer ou de se livrer à des exactions de toutes sortes. Ils savent qu’ils vont en prison où ils seront logés, soignés et nourris, gratuitement, et ne risqueront pas d’être pendus à 5 heures du matin, comme cela se faisait au lendemain des indépendances. Mieux, faute de place dans les prisons, on est parfois contraint de les libérer pour faire de la place à d’autres. Bref, la réhabilitation de la peine de mort, devient une nécessité impérieuse car on étouffe dans les pays africains où il est difficile de juguler le grand banditisme et le crime, en utilisant les seules règles de droit, dans un contexte où les délinquants concernés savent qu’ils ne seront jamais exécutés.

Les pays africains ne sont pas seuls à être concernés par ce phénomène. Aux Etats-Unis, le chef de la Maison Blanche réfléchit, sérieusement, à mettre, à nouveau, la peine de mort à l’ordre du jour pour juguler le crime.

L’idée de revenir à la peine de mort ne fait pas l’unanimité…

Après avoir mobilisé la Garde nationale dans les rues de la capitale américaine, Donald Trump souhaite, désormais, y requérir la peine de mort, alors qu’elle est abolie depuis 1981 à Washington.

Donald Trump a promis, mardi, 26 août, que la peine de mort serait requise pour tout meurtre commis à Washington, alors qu’elle est abolie dans la capitale américaine depuis 1981.

« Si quelqu’un tue quelqu’un dans la capitale, Washington D.C., nous allons requérir la peine de mort. Et c’est fortement dissuasif », a déclaré le président américain lors d’un conseil des ministres à la Maison-Blanche. L’administration Trump pourra requérir cette peine dans les affaires de meurtre pouvant être instruites au niveau fédéral, mais non dans celles instruites au niveau local.

… Mais Donald Trump s’en fout et dit même que la majorité des Américains approuvent d’être dirigés par un dictateur.

Voilà une décision qui va dans le bon sens et qui devrait inspirer, fortement, les gouvernements africains où la notion de droits de l’homme, devenue envahissante, ne permet plus une respiration sécuritaire efficace. Dès qu’on touche un individu, les représentants des droits de l’homme, généralement, subventionnés par les organisations occidentales, se lèvent pour protéger le délinquant en question. C’est une situation étouffante, au final, qu’on vit en Afrique et qui devrait être corrigée afin que les pouvoirs publics reprennent en main, comme il se doit, les questions de sécurité.

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