Les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés (une dizaine) sont tombés d’accord, dimanche, 18 juillet 2021, pour augmenter la production d’or noir. Mais, à un niveau plus léger.

Le robinet va être un peu plus ouvert. Après l’échec des discussions le 5 juillet 2021, notamment, avec les Emirats Arabes Unis qui se disaient défavorisés sur le volume de production de référence prévu par l’OPEP +, les 23 membres se sont mis d’accord. Ils prévoient une augmentation progressive de la production de 400 000 barils, par jour, chaque mois, à partir d’août.

Après un abaissement volontaire de la production de 10 millions de barils par jour (mbj), en 2020, face à une planète économique qui tournait au ralenti, les producteurs de pétrole doivent ajuster leur reprise pour répondre, à la fois, à la demande en maîtrisant les cours.

Production relevée à 3,5 mbj en mai 2022

Les discussions de ce dimanche 18 juillet ont permis d’aboutir à un compromis, selon lequel le quota de production des Emirats sera relevé à 3,5 mbj en mai 2022. Le seuil précédent était à 3,17 millions de barils par jour, alors que les Emirats peuvent en produire 3,8 millions par jour.

Les quotas de plusieurs autres pays seront aussi ajustés : l’Irak, le Koweït, ainsi que, l’Arabie saoudite et la Russie.

L’accord repousse, par ailleurs, d’avril 2022 à la fin de l’année 2022, la date limite du plafonnement de la production.

Baisse des prix à la pompe

L’objectif du cartel est de revenir aux niveaux de production d’avant la pandémie car l’alliance pompe toujours 5,8 millions de bpj, de moins, qu’avant la pandémie.

Cet accord est une bonne nouvelle car les prix des carburants à la pompe vont pouvoir enclencher une baisse. En raison notamment de ces distorsions, le prix d’un baril de Brent de la Mer du Nord s’était installé au-dessus des 73 dollars depuis un mois, affichant une hausse de plus de 40 % depuis le début de l’année.