PRESIDENTIELLE CONGO-BRAZZAVILLE : Premières reculades du dictateur

Date

La journée « Pays Mort » de mardi, 29 mars, a connu un franc succès. Il n’y a rien à dire d’autre. Avant de s’envoler pour Bangui où il va assister à l’investiture de Faustin Archange Touadera, le dictateur a pu constater que le Congo-Brazzaville est sous le contrôle de l’opposition.

Contrairement à ce qu’il avait fait annoncer, hier, il n’a pas osé couper, ce jour, le téléphone, internet et les sms, qui ont fonctionné normalement. Il voulait bien le faire, mais il en a été incapable. Il a reculé pour la première fois, préférant payer des Brazzavillois désoeuvrés afin qu’ils viennent assister à son meeting, non prévu, au Rond-Point de Moungali. C’était sa manière de casser le mot d’ordre de « Pays Mort ». Mais, il n’y a pas réussi.

La pression de l’opposition vient donc de payer, malgré les multiples arrestations de ses responsables. Coup d’essai, coup de maître. Un seul mot : Continuez !

On sent un homme à bout de souffle qui ne donne vraiment pas l’impression d’avoir gagné l’élection à 60,39%. Comme le chante la CENI de Bouka.

L’opposition a le vent en poupe. Si elle poursuit cette pression, le dictateur va avoir de sérieux ennuis du côté de ses amis entrepreneurs étrangers. Il voit déjà l’étau se resserrer contre lui.

Le succès d’aujourd’hui montre que l’Opération « Pays Mort », c’est appuyer là où ça fait mal : le portefeuille de ceux qui l’aident à perpétuer sa dictature.

Envie d’accéder aux contenus réservés aux abonnés ?

More
articles

×
×

Panier