TERRORISME ISLAMIQUE : La CEDEAO et la CEEAC décidées à affronter toutes les menaces et à les enrayer

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Pour la toute première fois, les chefs d’Etat de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale) et de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) ont tenu un Sommet commun pour mettre sur la table la question du terrorisme islamique et du djihadisme, qui sévit dans cette partie du continent. Organisé, le 30 juillet, à Lomé, au Togo, ce Sommet a été co-présidé par Faure Gnassingbé en tant que président en exercice de la CEDEAO, et son homologue du Gabon, Ali Bongo Ondimba, président en exercice de la CEEAC.

Votre magazine préféré, Afrique Education, qui a assisté aux travaux, peut attester que ce fut un Sommet de très haut niveau où de grandes décisions ont été prises. Car en matière de terrorisme islamique, il est minuit moins cinq. Si on ne fait rien, l’Afrique va se réveiller, un beau matin, avec un djihadiste barbu, confortablement, installé à Koulouba (palais présidentiel malien) ou à Kosyam (palais présidentiel burkinabé). Le numéro 469 d’octobre chez vos marchands de journaux depuis ce jeudi, 4 octobre, vous parle de ce Sommet comme si vous y étiez.

Autre sujet qui ne va pas faire plaisir au dictateur de Brazzaville : sitôt sorti de prison (et même quand il y était enfermé Afrique Education ayant été hebdomadairement tenu informé de son incarcération même si toutes les informations à notre disposition ne pouvaient être pas diffusées), Paulin Makaya nous a appelé pour partager avec nous son nouvel état d’homme libre de ses mouvements. « J’ai passé 1.100 jours en prison… » pour rien, nous a-t-il expliqué dans une longue interview parue dans ce numéro 469. Fils spirituel de Bernard Kolelas, le président du parti, Unis pour le Congo (UPC), au regard de sa capacité de mobilisation restée intacte, va être, à nouveau, un gros sujet d’inquiétude pour le régime du dictateur. D’autant plus que, maintenant, il semble vouloir jouer collectif avec le reste de l’opposition (ou une partie de celle-ci), une attitude qu’il n’avait pas forcément avant son incarcération. La méfiance était à son maximum.

Toujours dans le numéro 469 d’Afrique Education d’octobre 2018, l’éditorial de Paul Tédga, fondateur du magazine, est consacré au courage (presque suicidaire) du nouveau président angolais, qui a surpris ses compatriotes et la communauté internationale, par sa détermination à en finir avec la corruption et l’enrichissement sans cause. L’emprisonnement pur et simple du fils de son prédécesseur, Jose Filomeno dos Santos, et l’accélération des enquêtes concernant la femme la plus riche d’Afrique, Isabel dos Santos (fille aînée de l’ancien président de la République), en sont la parfaite illustration.

Afrique Education n’a pas non plus épargné le dictateur tchadien, Idriss Déby Itno, qui vient, une fois de plus, de se défouler sur la presse indépendante en interdisant purement et simplement de parution pendant trois mois, l’hebdomadaire « Al-Chahed ». Pour crime de lèse-dictateur !

On lira, aussi, avec intérêt un article sur l’alliance stratégique qui est en train de se former en Afrique entre les Russes (sur le plan militaire) et la Chine (dans le domaine du financement de projets). Cela commence à être le cas au moins dans trois pays : Centrafrique, Guinée équatoriale et Burkina Faso. Le mouvement va s’amplifier dans les années à venir.

Bref, il y a une bonne lecture qui vous attend dans le numéro 469 d’octobre d’Afrique Education. Réservez dès maintenant votre numéro chez votre marchand de journaux.

Beaucoup d’autres articles sur l’actualité, la société, la politique, l’économie, l’éducation, la culture, les sciences et la médecine, les uns plus intéressants que les autres, sont, aussi, à lire dans ce magazine.

Pour ceux qui ne le savent pas encore, Afrique Education est un magazine, hautement, intellectuel qui ne se soucie guère des qu’en dira-t-on. C’est un magazine qui combat, âprement, la pensée unique. Il donne une autre lecture de l’actualité et œuvre pour une Afrique (vraiment) digne et respectée. Et ce depuis 26 ans de façon ininterrompue.

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