Après leur entrevue, en décembre 2015, lors du Sommet Chine-Afrique, à Johannesburg, les deux dirigeants se retrouveront, de nouveau, pour aborder les questions de coopération bilatérale et de développement. Les relations diplomatiques entre les deux pays datent de 1972. Les relations économiques et commerciales entre le Togo et la Chine se raffermissent, chaque jour, davantage, et s’illustrent au niveau de l’assistance gouvernementale, du commerce, de l’industrie, des travaux publics, de l’énergie, des télécommunications, de la santé, de l’agriculture, de la pêche et des ressources humaines.
Dans le domaine des infrastructures, par exemple, de nombreuses réalisations viennent confirmer l’excellence des relations entre les deux pays. La nouvelle aérogare de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadèma de Lomé, le grand contournement de Lomé, le Centre hospitalier régional de Lomé de 80 lits et de soins externes de Kégué… sont des fruits de cette coopération. Le Togo entend, notamment, avec l’aide de Chine, rendre plus compétitif le Port Autonome de Lomé, son moteur économique de croissance à travers la réhabilitation de la Route nationale N° 1 Lomé-Cinkassé, ainsi que, les autres routes à vocation régionale.
Les principaux instruments de coopération de la Chine sont l’assistance technique, le don, le prêt et le prêt préférentiel. Le pays accorde, chaque année, au Togo, une enveloppe d’environ 7 milliards de F CFA sous forme de dons et de prêts sans intérêt.
Lors de leur rencontre, en décembre, à Johannesburg, à l’occasion du Sommet Chine-Afrique, le numéro Un chinois a manifesté sa volonté de faire de la zone du Port de Lomé, un pôle industriel. Xi Jinping a, également, donné son accord pour le financement du Barrage d’Adjarala pour lequel, le groupe chinois SINOHYDRO AFRICA a signé avec le gouvernement du Bénin et du Togo, un mémorandum d’entente portant sur un ouvrage pouvant produire 147 mégawatts sur le Fleuve Mono.
Le Togo souhaite concentrer sa coopération avec la République populaire de Chine en matière de renforcement des infrastructures urbaines et rurales, dans le domaine de la santé, de l’éducation et du social.