CENTRAFRIQUE : Onze morts dans les violences à Bangui

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« Nous déplorons à ce stade 11 morts, 14 disparus et 14 blessés enregistrés. La force des Nations-Unies s’est interposée mardi et mercredi entre des groupes cherchant à créer des problèmes », a indiqué le directeur de la Communication de la Minusca, Hervé Verhoosel.

« La situation à Bangui est maintenant calme », a-t-il ajouté, rappelant que « la Minusca et les autorités locales demandaient à la population de ne pas répondre à la violence par la violence » (notre photo montre une patrouille mixte Police centrafricaine et Minusca).

Un bilan de sources hospitalières avait fait état, mercredi, 5 octobre, de six morts.

L’assassinat mardi du commandant, Marcel Mombéka, par des « groupes d’auto-défense » dans le quartier musulman du PK5, avait provoqué une flambée de violences dans un pays où les groupes armés menacent une paix fragile.

La prise du pouvoir par la rébellion Séléka à dominante musulmane, en 2013, après le renversement de l’ex-président, François Bozizé, a précipité le Centrafrique dans le chaos avec des tueries intercommunautaires.

Une contre-offensive de milices anti-balaka, majoritairement, chrétiennes, a entraîné de nouvelles exactions contre la communauté musulmane. Le conflit a fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés, d’après les Nations-Unies.

L’intervention de l’Opération française Sangaris, puis, de la Minusca, a, ensuite, stabilisé la situation et permis l’élection dans un calme relatif du président, Faustin-Archange Touadéra, en début d’année 2016.

Avec AFP

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