COMORES-MAROC : Victoire assurée des Cœlacanthes contre les Lions du Maroc ce 14 janvier à Yaoundé

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Tout le monde connaît l’histoire de David et Goliath dans la Bible. Alors que personne ne donnait aucune chance à l’insignifiant David contre le grand colosse Goliath, ce dernier fut  terrassé avec la manière. Cette histoire va se répéter cet après-midi du 14 janvier, au Stade, Ahmadou Ahidjo, de Yaoundé, quand les Coelacanthes vont « mettre dans leur sauce » les Lions du Maroc. Il faut, déjà, noter que l’équipe des Comores est considérée, et de très loin, comme l’équipe la plus sympathique du tournoi. Avec celle des Lions indomptables du Cameroun. Tous les Camerounais du Nord comme du Sud, de l’Est et de l’Ouest, en pensent du bien. Tous les Camerounais ont soutenu les Coelacanthes, le 10 janvier, contre les Panthères du Gabon. La défaite enregistrée va, au contraire, les galvaniser contre les Marocains.

Seul chef d’Etat invité à la cérémonie d’ouverture de la CAN, le 9 janvier, le président des Comores, Azali Assoumani, a rendu hommage au Cameroun et à son chef d’Etat qu’il a par ailleurs rencontré le 11 janvier, au Palais d’Etoudi, avant de regagner Moroni, dans la journée. Le président Azali est venu, en personne, doper le moral de son équipe, avec un paquet de ministres, tous aux couleurs des Coelacanthes, les uns plus supporteurs que les autres (sur notre photo, le couple présidentiel comorien le 9 janvier au stade d’Olembé de Yaoundé aux côtés du couple présidentiel camerounais).

Excellent sélectionneur, le Comorien, Amir Abdou, a, déjà, gagné son pari en qualifiant son équipe à la CAN. Honneur à la Fédération de football des Comores de faire confiance à l’expertise comorienne en ne recourant pas aux coûteux sorciers blancs occidentaux. Dont les résultats sont d’ailleurs parfois nuls. Les Comores en sont à leur toute première qualification à la CAN. Par le passé, les Comores avaient créé la surprise lors des rencontres aussi bien avec le Maroc qu’avec le Ghana. Cette fois, avec le soutien du public camerounais, au Stade Ahmadou Ahidjo, Amir et ses garçons vont transformer l’essai. Les Marocains n’ont qu’à bien se tenir.

Et c’est cet optimisme qui pousse le président de la Fédération de football des Comores, Said Ali Said Athouman, à dire qu’il est très confiant, bien que son équipe en soit à sa première participation à la CAN (où elle apprend), mais aussi, grâce à la qualité de ses joueurs et à leur cohésion, ingrédients qui vont permettre de terrasser l’ogre marocain.

Les retrouvailles entre la première dame des Comores, Ambari Daroueche, avec sa soeur du Cameroun, Chantal Biya. Elle avait déjà assisté à l’ouverture du CIRCB (Centre international de recherche Chantal Biya), en février 2006, à Yaoundé.

Le président Athouman aura tous les Camerounais du stade avec lui. Plusieurs raisons à cela. Tenez : La Fédération marocaine du football que préside Fouzi Lekjaa, a pactisé avec le président de la FIFA, Gianni Infantino, le 19 décembre 2021, à Doha, pour que la CAN Cameroun soit reportée pendant l’été 2022, ou, carrément, annulée, sous le faux prétexte que les infrastructures, notamment, le Stade d’Olembé de Yaoundé, n’étaient pas prêtes. Ce qui est archi-faux et tout le monde peut le constater aujourd’hui, à Yaoundé. Lekjaa, l’ami des Occidentaux de la FIFA (au détriment des intérêts de l’Afrique) a, lamentablement, échoué à faire annuler la CAN Cameroun avec son ami (des coups bas) Infantino. Le président de la CAF, le Sud-Africain, Patrice Motsepe, ayant décidé, avec le soutien du président camerounais, Paul Biya, de tenir tête à cette nouvelle mafia solidement installée à la présidence de la FIFA, Fouzi Lekjaa et ses Lions de l’Atlas ont dû faire le voyage du Cameroun, malgré eux, mais avec la peur au ventre, en souvenir de leur mauvais coup porté contre le Cameroun à Doha.

L’équipe de football des Comores présente à la CAN.

C’est ainsi qu’en venant au Cameroun, où il craignait la vengeance des Camerounais, Lekjaa a tout apporté. La délégation marocaine est venue avec sa nourriture, son eau, ses cuisiniers, ses vigiles, ses femmes de chambre, ses draps de lit, ses taies d’oreiller, ses couettes, etc. Bref, tout est venu (et continue de venir) du Maroc, comme pour montrer sa grande peur à l’endroit du mauvais coup porté au pays des Lions indomptables. Ce n’est pas tout : en souvenir de sa trahison à Doha, Fouzi Lekjaa est allé jusqu’à louer salles de conférence et cuisines au sein de l’hôtel du Mont-Fébé de Yaoundé où il est descendu avec les Lions de l’Atlas, privant l’équipe des Comores, les Coelacanthes, qui loge ses joueurs dans le même hôtel, des mêmes commodités. Conséquence, pour tenir une conférence de presse, c’est un casse-tête pour le staff des Coelacanthes.

Précisons qu’une partie de la délégation des Comores a pris ses quartiers dans le très chic Hôtel Aurélia Palace de Yaoundé, un hôtel qui ne compte que des suites haut de gamme. On peut même dire que la délégation comorienne (grâce aux infrastructures mises à sa disposition à l’hôtel Aurélia Palace de Yaoundé) est la mieux logée de cette CAN Cameroun.

Les Lions du Maroc vont mordre la poussière face aux dynamiques Coelacanthes. A 17 heures de Yaoundé (16 h GMT), soyez nombreux devant vos téléviseurs pour suivre en direct la déconfiture d’une équipe d’un pays (en l’occurrence le Maroc) supposé pays africain, mais qui œuvre aux côtés des Occidentaux de la FIFA pour poignarder un autre pays africain (en l’occurrence le Cameroun) supposé être un pays frère du Maroc.

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