COMORES : Qui a dit que le président Azali Assoumani était malade ?

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Candidat à sa succession, en 2019, lors de l’élection présidentielle suite au changement de la constitution obtenu par référendum, fin juillet dernier, le président, Azali Assoumani, malgré les rumeurs alarmantes qui affolent les réseaux sociaux, est en bonne santé. On peut même ajouter qu’il sent bien son corps. Il est très bien portant malgré la petite alerte provoquée par sa longue exposition au soleil d’hier. Pour qui connaît Moroni, capitale des Comores, et son (très) beau soleil, un tel malaise n’est pas exceptionnel.

« La présidence de la République tient à rassurer la population comorienne sur l’état de santé du chef de l’Etat. Le président se porte bien. Aujourd’hui (samedi 1er décembre, ndlr), en fin de matinée, alors qu’il effectuait son allocution pour célébrer les 15 ans de l’Université des Comores, le président de la République a été pris d’un malaise vagal. Ce malaise, est survenu après 1h30 minutes d’exposition intense au soleil et à une chaleur étouffante. Cela a conduit le président à interrompre, brusquement, son discours et à s’asseoir avec l’aide de ses gardes du corps. Après ce bref malaise, le président a repris la parole pour saluer l’assistance et s’est, ensuite, rendu à son domicile, où son médecin personnel, le Docteur Ali Mohamed, l’a examiné.

Après examens complémentaires, le médecin du président confirme le caractère vagal du malaise.

Le chef de l’Etat se repose à son domicile où il a reçu ses proches collaborateurs pour la gestion des affaires de l’Etat.

Le président, Azali Assoumani, remercie tous les témoignages et élans de sympathie des Comoriens de l’intérieur et de l’extérieur du pays, à son endroit » (fin du communiqué du porte-parole du président signé samedi 1er décembre).

En effet, le président a eu un malaise vagal suite à une forte chaleur et une longue exposition au soleil. Lui qui ne se ménage pas et travaille 18 heures par jour, y compris les samedis et dimanches, bien qu’il soit un militaire fort bien entraîné (colonel de son état), il reste, néanmoins, un homme. Et pas un surhomme. Son médecin personnel, le docteur, Ali Mohamed, l’a examiné et lui a fait faire des examens complémentaires, qui n’ont, absolument, rien donné qui soit de nature à perturber le président ni son agenda de travail. La preuve, il a poursuivi son programme de visites, le même samedi, 1er décembre, après son bref malaise, dans le Maoulid Nabawi de Nvouni Bambao (notre photo).

C’est pour cette raison qu’il se déplacera, sans crainte, cette semaine, pour se rendre au Sénégal, à l’invitation de son frère et ami, le président, Macky Sall.

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