CORONAVIRUS : LA CHINE VA GÉNÉRALISER LE TEST ANAL DANS SES AÉROPORTS (TOLLÉ GÉNÉRAL)

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Le journal « The Times » révèle que la Chine va généraliser les dépistages par voie rectale pour les arrivants étrangers sur son territoire. Pourtant, cette pratique est jugée dégradante par de nombreux pays. Du coup, l’initiative de la Chine crée un tollé général.

Le sujet risque de susciter des tensions entre Pékin et le reste du monde. Certains médecins estiment que ces tests sont plus fiables que les autres méthodes utilisées. L’infection resterait plus longtemps visible dans l’anus que dans les voies respiratoires. Pékin espère, ainsi, réduire le nombre de faux tests négatifs. Les Chinois ont, déjà, eu recours à ces tests auprès de leur population en janvier, notamment, alors que le nombre de cas grimpait à nouveau.

Ils sont, par ailleurs, déjà obligatoires dans les aéroports de plusieurs villes comme Pékin (notre photo), Shanghai, mais aussi, le port de Qingdao, d’après Reuters .

Problème : cette technique de dépistage est loin de faire l’unanimité dans le monde. Certains Etats la jugent humiliante. Le Japon en tête. Tokyo a demandé à la Chine, mardi, 2 mars, de ne pas pratiquer ces tests sur les citoyens japonais. Pour eux, ce procédé entraîne une « souffrance psychologique ».

Une requête officielle a été transmise à la Chine via l’ambassade nippone à Pékin. Mais, pour les autorités chinoises, ces prélèvements anaux sont « basés sur la science et en accord avec l’évolution de la situation épidémiologique et les lois et règles en vigueur », explique un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

La Chine n’est pas le seul Etat du monde à utiliser cette technique de dépistage. La Galice, en Espagne, y a aussi recours mais uniquement dans ses hôpitaux. Elle est utilisée pour les patients intubés pour lesquels il est impossible de réaliser un test nasal.

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