L’opposition unie représentée par le président, Henri Konan Bédié, et le premier ministre, Pascal Affi N’Guessan, a remis, ce jour, sa feuille de route de la transition, au représentant du secrétaire général des Nations-Unies en Afrique de l’Ouest, le Ghanéen, Mohamed Ibn Chambas (notre photo prise à l’issue de la rencontre). Il ne reste plus qu’elle se concerte pour désigner qui va faire quoi pendant cette période qui va durer 30 mois.
Avant tout, il est considéré que son mandat étant terminé le 31 octobre, « le menteur perpétuel » (Ouattara) n’est pas du tout concerné par la transition qui va se mettre en place.
1 – Il est prévu la formation d’un gouvernement composé de tous les partis politiques représentatifs et des membres de la société civile.
2 – Une nouvelle Commission électorale indépendante sera installée pour organiser les futures élections.
3 – L’organisation des élections présidentielle et législatives aura lieu de façon couplée en octobre 2023.
4 – Il y aura une mise en application des rapports de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR) incluant une autre concertation nationale.
5 – La révision de la Constitution et la mise en place d’une nouvelle législation électorale, se fera à partir de janvier 2022.
6 – Le référendum couronnera le tout en juin-juillet de la même année.
Voilà ce qui est prévu. Si Ouattara complique, il risque d’énerver les militaires. Et ce sera advienne que pourra.