GABON AN 55 : L’ambassadeur Ngoyo Moussavou insiste sur le saut qualitatif du pays

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Ce vendredi, 25 septembre, de 18 à 21 heures, l’ambassadeur Haut représentant du Gabon en France, Ngoyo Moussavou et Madame, ont convié les diplomates, les amis du Gabon et la diaspora gabonaise, dans les locaux de la représentation, 26 bis, avenue Raphaël, dans le 16e arrondissement de Paris, pour commémorer, en différé, le 55e anniversaire de l’indépendance du pays. C’est, en effet, le 17 août 1960 que Léon Mba, le père de la nation, proclama l’indépendance du Gabon, l’un des plus beaux pays du continent.

Sons, arts, cuisine, etc., ont permis de voir la grande variété des richesses gabonaises. Avec comme maîtresse de la cérémonie, Joëlle Edédéghé Ndong de TV5 Monde qu’on ne présente plus, l’ambassade, en mettant les petits plats dans les grands, a permis au millier d’invités, de passer une soirée inoubliable.

Outre les diplomates des pays amis, venus nombreux, sans oublier ceux du Quai d’Orsay, les ambassadeurs des cinq régions du continent africain, ont répondu présent à l’invitation de leur homologue du Gabon dont le doyen du corps diplomatique, le Congolais, Henri Lopès. Les voisins du Gabon étaient aux premières loges : le Camerounais, Lejeune Mbella Mbella, et le tout nouvel ambassadeur de la Guinée équatoriale, Miguel Oyono Ndong Mifumu, affichaient leur mine des plus beaux jours, autour de ce cérémonial qui clôturait en beauté une semaine dictée par une actualité pas toujours réjouissante au regard des récents événements survenus au Burkina Faso.

Dans son discours de circonstance, l’ambassadeur Ngoyo Moussavou a préféré mettre l’accent sur les bonnes relations que son pays entretient avec la France. Pas plus tard qu’il y a deux semaines, Ali Bongo Ondimba, chef de l’Etat du Gabon, a effectué une visite officielle de trois jours, en France, à l’invitation de son homologue François Hollande. C’est la cinquième fois que les deux hommes d’Etat se rencontraient, en tête à tête, à Paris, depuis le début de cette année.

En invitant les investisseurs français à s’intéresser, encore plus, au Gabon, l’ambassadeur a préféré mettre l’accent sur des innovations dans les secteurs les plus insoupçonnés dont le pouvoir gabonais peut se targuer. C’est le cas, par exemple, de l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (AGEOS) que le président du Gabon a inauguré, en août dernier, à Libreville, en présence de Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie et du Développement durable. Cet instrument technologique de dernière génération va aussi bien profiter au Gabon qu’au reste de l’Afrique, pour ce qui est des prévisions météorologiques.

Le secteur agricole gabonais avec le lancement du projet GRAINE (Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés) a, également, besoin du savoir-faire de l’une des premières agricultures du monde. Et l’ambassadeur de préciser que « Notre pays dispose d’un million d’hectares de terres arables et d’un plan d’affectation des terres ».

Pour terminer, l’ambassadeur a invité ses 15.000 compatriotes de la diaspora française à se rappeler que le président pense à eux, c’est pourquoi il a créé tout un Ministère chargé des Gabonais de l’étranger. Et de conclure : « Le Gabon est en marche. Loin des caricatures et des récits déformants qui occultent la réalité, l’évidence des progrès quantifiables et du saut qualitatifs opérés depuis cinq ans ».

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