GUINEE EQUATORIALE : Obiang Nguéma réélu président avec près de 100%

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Les Equato-Guinéens attendent, seulement, la date de l’investiture et la formation de l’équipe gouvernementale de leur champion, pour voir s’il y aura rupture ou continuité au niveau du choix des hommes. Dans cette élection, Teodoro Obiang (notre photo) ne craignait personne. Le travail de construction de son pays qu’il a abattu plaide, largement, en sa faveur. Il est l’un des rares chefs d’Etat africains à faire la fierté de l’Afrique. Pour son nationalisme et ses réalisations socio-économiques.

Pour cette présidentielle du 24 avril, il n’a obtenu que 93,7%, selon les résultats provisoires rendus publics, ce jeudi, 28 avril, par la Commission électorale nationale (CNE).

Très loin derrière le président sortant, les opposants Bonaventura Monsuy Asumu (Parti de la coalition sociale démocrate) et Avelino Mocache Mehenga (Union du Centre Droit) obtiennent chacun 1,5% des voix, a affirmé le président de la CNE, Clemente Engonga, lors d’une cérémonie officielle au ministère de l’Intérieur, à Malabo.

332.040 électeurs étaient inscrits sur les listes électorales, et le taux de participation officiel a été de 93,7%.

Les concurrents du président réélu contestent les résultats. C’est une habitude. Mais, Obiang avait-il réellement besoin de tricher pour gagner cette élection ? Ils auraient dû, au moins, se mettre ensemble et mutualiser leurs maigres moyens pour l’affronter. Ils ne l’ont pas fait, sachant qu’ils allaient être laminés. A cause de leurs égos surdimensionnés. A qui la faute ?

Le président Obiang est habitué aux scores à la soviétique. Déjà, il y a 7 ans, en 2009, il avait obtenu 95,37% des suffrages. On peut, donc, dire qu’il a, entre temps, perdu des voix. Mais, à Malabo, on dit : « Circulez, y a rien à voir ».

Cela dit, Obiang réélu avec 93,7% des voix, ceux qui dénoncent, souvent, sa politique dans le domaine des libertés démocratiques et des droits de l’homme, ne vont pas se démonter pour autant. Ils vont, incontestablement, hurler comme des loups, pour dénoncer les tares de son régime. Depuis que le prix du baril baisse, Obiang ne fait plus de propagande et communique très peu. Ses adversaires ont, donc, des moyens de l’embêter, son régime étant, notamment, cité dans « Les Biens mal acquis », dans plusieurs pays occidentaux.

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