MALI : Abdoulaye Diop au Forum de Crans Montana pour quel intérêt ?

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On savait que le Forum Crans Montana entretenait de très bonnes relations avec certains pays de l’Afrique de l’Ouest. Ces relations ne datent pas d’aujourd’hui. Jusqu’à sa mort en 2005, le président de Crans Montana était un habitué des Salons présidentiels de Lomé 2 chez le Sage, Gnassingbé Eyadèma du Togo. Les militaires au pouvoir au Mali en se faisant inviter au Forum de cette organisation, voient l’intérêt de coopérer avec elle. Une démarche plutôt intelligente.

A l’invitation de l’ambassadeur, Jean Paul Cartero, président-fondateur du Forum de Crans Montana, le chef de la diplomatie du Mali, le très dynamique, Abdoulaye Diop, a participé à la 36ème édition du Forum de Crans Montana, à Bruxelles, du 26 au 29 juin 2024. Espace de haut niveau d’échanges, ce Forum vise à renforcer la coopération internationale en promouvant les bonnes pratiques et en permettant un dialogue permanent entre les décideurs des secteurs public et privé qui ont une influence sur l’avenir de notre monde.

La cérémonie d’ouverture a eu lieu, jeudi, 27 juin 2024, en présence de plusieurs personnalités de haut niveau, dont le président des Comores, Azali Assoumani. Elle a été marquée par plusieurs interventions avec des messages forts autour des crises multiformes à l’échelle mondiale auxquelles des réponses urgentes sont nécessaires, de l’urgence des réformes et de la refondation de la gouvernance du monde pour prendre en compte les défis émergents, de la nécessité de prise en compte des réalités africaines dans le processus de démocratisation, des enjeux liés à une Afrique des jeunes qui doit prendre toute sa place et jouer son rôle dans la gouvernance mondiale.

Dans le cadre de ce Forum, Abdoulaye Diop a coanimé, jeudi, un panel sur l’Alliance des Etats du Sahel (AES), nouvelle dynamique géopolitique dans la configuration sous-régionale en Afrique de l’Ouest. On précise que les trois membres de l’AES, à savoir, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, n’appartiennent à la CEDEAO.

Le chef de la diplomatie malienne, le très dynamique, Abdoulaye Diop, sent souvent les bons coups. En répondant à l’invitation de Jean Paul Cartero, il en connaît les avantages pour le Mali, actuellement, à la croisée des chemins, qui est en train de remettre à plat son carnet d’adresses des partenaires, les vrais, qui soient dans l’esprit d’une coopération gagnant-gagnant souhaitée par le colonel-président, Assimi Goïta. Très introduit dans le milieu diplomatique européen mais avec une discrétion qui accroît son efficacité, Jean Paul Cartero arrive au moment où la mise en place de l’AES nécessite des partenariats qui consolident la nouvelle politique impulsée par les présidents du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

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