NIGER : Les médias d’Etat mis dans la dèche par le président Issoufou observent une grève

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Entre autres revendications, on note la demande d’augmentation de salaires à hauteur de 20%, le rehaussement de la subvention d’équilibre de l’Etat, la modernisation des équipements des organes publics, le reversement de la redevance ORTN dans les ristournes et la prise en charge des journalistes sportifs en déplacement à l’extérieur.

Depuis vendredi, les trois organes des médias publics, notamment, l’Office de radiodiffusion et télévision du Niger (ORTN), l’Office national d’édition et de presse (ONEP) et l’Agence nigérienne de presse (ANP), font un service minimum.

Le Collectif a donné un préavis de 48 heures, mais, celui-ci peut être repoussé, jusqu’à la satisfaction des revendications, ou tout au moins, à l’ouverture de négociations crédibles, avec un médiateur sérieux et respecté.

La campagne électorale pour le premier tour du scrutin présidentiel couplé avec des élections législatives au Niger, commence ce 30 janvier, à zéro heure, période pendant laquelle les médias, notamment, publics sont très sollicités. Mais avec quels matériels ? Avec quels salaires ?

Le 30 décembre dernier, les agents des médias publics avaient, déjà, observé un arrêt de travail pour les mêmes motifs. Le pouvoir ne veut, toujours, rien lâcher.

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