PRESIDENTIELLE EN COTE D’IVOIRE : Gbagbo s’adresse à Ouattara et aux Ivoiriens

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A Malin malin et demi. Depuis les années 1990, Alassane Ouattara a cru prendre le peuple de Côte d’Ivoire en otage. C’est le père de la Côte d’Ivoire moderne, Félix Houphouët-Boigny, qui l’avait fait venir en Côte d’Ivoire, lui, le Burkinabé, sur recommandation des amis de la Côte d’Ivoire dont la France, pour qu’il aide au redressement de son économie malade. Houphouët, on a tendance à l’oublier, lui avait interdit de s’ingérer dans la politique ivoirienne. Mais dès la mort de ce dernier, Ouattara, oubliant le testament de Félix Houphouët-Boigny, s’est immédiatement lancé dans la conquête du Graal. Avec l’aide des Ivoiriens bien identifiés. C’est ainsi qu’il a fomenté un coup d’état contre le président en place, Henri Konan Bédié, en décembre 1999. Ce dernier avait lancé le concept de l’ivoirité avec son ministre de la Justice, Faustin Kouamé, qui prônait une Côte d’Ivoire aux Ivoiriens. Ayant choisi de ne pas s’installer au pouvoir, après le succès de ce coup d’état, il alla chercher le général, Robert Gueï, dans son village pour assurer la transition, sachant que Gueï lui remettrait le fauteuil au terme de leurs accords. Mais le général ne l’entendit pas de cette oreille et poursuivit la ligne d’Henri Konan Bédié sur l’ivoirité. C’est Laurent Gbagbo qui, au nom de la paix, et après avoir écouté, le président sud-africain, Thabo Mbeki, médiateur de la crise ivoirienne, accepta de délivrer un passeport ivoirien à Alassane Ouattara. C’est ce passeport qui lui a donné la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle d’octobre 2010. On connait la suite : arrivé au pouvoir grâce à l’armée française en avril 2011, sa première décision fut d’envoyer Laurent Gbagbo à la CPI où il a mis dix ans (de sa vie) avant qu’on découvre qu’on n’avait rien à lui reprocher. Ouattara en réalité l’y envoyait pour mourir. Mais Dieu ne l’a pas voulu ainsi. Une fois de retour en Côte d’Ivoire, Ouattara lui a collé 20 ans de peine pour « braquage » (imaginaire) de la BCEAO, une fausse accusation qui l’empêche de se présenter à l’élection présidentielle d’octobre 2025 (qui risque d’ailleurs d’être reportée) et de s’inscrire sur les listes électorales. Il n’est pas seul à être banni de cette élection : Tidjane Thiam du PDCI, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, actuellement, en exil involontaire en Turquie car chassé du pays par Ouattara, sont aussi interdits de se présenter à l’élection présidentielle. Laurent Gbagbo vient de faire une communication que nous résumons en plusieurs photos ci-dessous, pour la bonne compréhension de tous.

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