RWANDA :
GENERAL PAUL KAGAME, LE GENOCIDAIRE RECONVERTI DANS LA PEAU D’UN CHEF D’ETAT.

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« La vérité finit toujours par triompher », dit l’adage populaire. Elle a fini par rattraper le général Paul Kagame, dix ans après le génocide d’avril 1994. Afrique Education est l’un des rares magazines sur la place de Paris à avoir accusé l’ancien maquisard d’être à l’origine du tir du missile qui a fait exploser l’avion à bord duquel avait pris place l’ancien président Juvénal Habyarimana, geste à caractère suprêmement terroriste qui a fait déclencher le génocide que la communauté internationale déplore aujourd’hui.
Il y a deux ans, Afrique Education avait reçu le jeune journaliste camerounais, Charles Onana, pour expliquer la façon dont Kagame et ses frères d’armes de l’APR (Armée patriotique rwandaise) avaient procédé avant et après le tir fatidique de ce missile qui a déstabilisé pour longtemps toute la région des Grands Lacs. Onana venait alors de mettre sur le marché : « Rwanda : Les secrets du génocide » publié aux éditions Duboiris à Paris.
Pas plus tard que dans le numéro 151 du 1er au 15 mars 2004, dans un article de la rubrique TOP SECRET intitulé « Génocide rwandais : le juge français Bruguière sur les traces d’un certain général Paul Kagame », nous avions expliqué comment Paul Kagame a perdu le sommeil quand les services secrets américains lui ont fait savoir que le juge français était sur le point d’accuser le FPR (Front patriotique rwandais) dont il est le grand chef, d’être à l’origine du tir du missile qui a fait exploser le Falcon 50 présidentiel. Dix jours après la sortie de ce numéro d’Afrique Education, le quotidien français « Le Monde » dans son édition du 9 mars, confirmait notre analyse en publiant le rapport final de Jean-Louis Bruguière.
Nous nous réjouissons d’avoir combattu la pensée unique ayant trait au génocide des hutu sur les tutsi en recherchant toujours la vérité quel qu’en fut le prix. Paul Kagame n’a pas hésité à dissimuler la vérité en intervenant là où c’était possible. Rien qu’à Jeune Afrique l’Intelligent, par exemple, il a accordé plus de cinq interviews sans compter les dossiers spéciaux en l’espace de deux ans. Pour quels résultats finalement ?
Aujourd’hui, nous faisons à nouveau appel à Charles Onana qui sortira dans quelques jours, en France, deux autres livres explosifs sur la même question, livres dont le succès est garanti et dont nous publions en exclusivité quelques bonnes feuilles d’un des deux. Auparavant, Charles Onana a accepté de nous ouvrir les yeux dans une interview sur certains aspects de cette tragédie qu’on ne doit plus étouffer : L’autre génocide de Kagamé dans les forêts de la RDC (République démocratique du Congo), les raisons réelles de l’éviction du procureur Carla Del Ponte du TPIR, Kofi Annan un secrétaire général marionnette, le cas Yoweri Museveni, la responsabilité du gouvernement français, etc. Bref, une interview au sens plein du terme telle qu’on en lit souvent dans le bimensuel Afrique Education.

Afrique Education : Vous êtes le tout premier journaliste à avoir accusé le général Paul Kagame d’être l’organisateur de l’attentat du 6 avril 1994 contre l’avion de son prédécesseur Juvénal Habyarimana. Aujourd’hui, les conclusions du juge français Jean-Louis Bruguière vous donnent raison. Vous bombez alors le torse ?

Charles Onana : Non, je ne bombe pas le torse. Je suis simplement amusé.
(La suite dans le journal actuellement en kiosque)

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