SOMMET DE ROTTERDAM : Le président Tshisekedi rappelle aux grands pollueurs leurs responsabilités face au changement climatique

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C’est à Rotterdam, une ville portuaire et 2ᵉ ville hollandaise en importance aux Pays Bas, que s’est tenu le Sommet de l’adaptation en Afrique, un dialogue de haut niveau des amis du Centre mondial pour l’adaptation. Y a pris part le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, aux côtés d’autres dirigeants africains de renom et du monde comme Macky Sall du Sénégal, Nana Akufo-Addo du Ghana, Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, Akinwumi Adesina, président de la BAD, ou encore, Ban Ki-moon, l’ancien secrétaire général de l’ONU.

Le président de la République y a réitéré sa requête pour le respect du Pacte de Glasgow, c’est-à-dire, des engagements pris par les pays pollueurs face au changement climatique et d’autres crises, qui impactent négativement le développement du continent, notamment, la Covid-19 et les effets collatéraux de la guerre en Ukraine. La RDC, coorganisatrice du Sommet sur l’Adaptation en Afrique, se prépare à recevoir le monde pour aborder ces questions. Se positionnant comme pays leader et solution, vu sa biodiversité et sa capacité d’absorption des gaz à effets de serre, la RDC, en passe de devenir le premier poumon du monde, grâce particulièrement au Bassin du Congo. Elle veut, surtout, recevoir sa part de dividendes en termes des crédits carbone.

L’Afrique a besoin de 36 milliards de dollars, par an, pour faire face aux impacts négatifs actuels du changement climatique. Cependant, elle n’en perçoit que 6 milliards. Donc, elle est doublement lésée par le changement climatique et le financement climatique, a rappelé le président, Tshisekedi, dans son discours à Rotterdam. Il a, également, a soutenu le plan d’action de la relance verte de l’Union africaine, auquel le Centre mondial pour l’adaptation s’est aligné en créant le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique (PAAA). Le PAAA a pour objectif de mobiliser environ 25 milliards de dollars d’ici à 2025 en faveur de l’Afrique. A travers ce programme, l’Afrique peut contribuer à la réalisation de l’objectif mondial d’adaptation climatique.

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