Après une visite effectuée, en Chine, du 29 mai au 2 juin, le président du Togo, Faure Gnassingbé, est arrivé, ce mercredi, 8 juin, à Berlin, pour une autre visite officielle de trois jours, en Allemagne.
Les relations entre le Togo et l’Allemagne sont au beau fixe. Cela se ressent par de nombreuses visites de personnalités économiques et politiques allemandes au Togo. C’est la deuxième visite officielle, après celle de juin 2009, du chef de l’Etat togolais, en Allemagne, où il sera reçu par le président, Johachim Gauck, et par la Chancelière, Angela Merkel (notre photo), ainsi que par le président du Bundestag.
Accompagné d’une forte délégation dont des opérateurs économiques togolais, Faure Gnassingbé vient confirmer l’excellence des relations entre l’Allemagne et le Togo. Il est en cela, activement, aidé par son ministre des Affaires étrangères, le professeur, Robert Dussey, qui est un germanophile confirmé. Le courant est excellent entre les deux diplomaties qui travaillent main dans la main.
C’est dans le cadre de cette diplomatie économique définie par le président, Faure Gnassingbé, et mise en œuvre par son chef de la diplomatie que du 4 au 6 avril 2016, s’était tenu, à Lomé, le Printemps de la coopération germano-togolaise, une manifestation organisée par le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine. Ce forum de coopération avait regroupé des personnalités politiques, des hommes d’Affaires et des membres de la diaspora des deux pays.
Ce mercredi soir, Faure Gnassingbé sera reçu à dîner par une cinquantaine d’hommes d’affaires du « Berlin Capital Club » qui rassemble les représentants des plus importantes entreprises allemandes. De la diplomatie économique pure et simple.
Pour rappel, le Togo et l’Allemagne sont liés par une longue histoire coloniale. L’Allemagne a, en effet, colonisé le Togo de 1884 à 1918. Mais, à la suite de sa défaite à la première guerre mondiale (1914-1918), le Togo fut cédé aux vainqueurs, en l’occurrence, la France via la Société des Nations (SDN). Le même sort fut réservé, en 1919, au Cameroun, autre colonie allemande, qui fut mis sous mandat de la SDN, administré, respectivement, par la France (Cameroun oriental) et la Grande Bretagne (Cameroun Occidental).