AFRIQUE EDUCATION : Le dictateur Sassou Nguesso fait la Une du magazine

Date

Le numéro double 436-437 du 1er au 30 avril est chez vos marchands de journaux, depuis, mardi, 5 avril. Les lecteurs qui s’intéressent aux épopées du dictateur congolais qui se maintient à la tête du Congo, par sa seule force militaire, ont intérêt à sauter sur ce numéro pour savoir comment il est passé en force pour proclamer sa victoire, alors qu’en réalité, il a, lourdement, été battu à la présidentielle du 20 mars. En effet, le candidat, Denis Sassou Nguesso, a été déclaré vainqueur, dès le premier tour, par sa Commission électorale avec 60,39%, tandis que la Commission électorale de l’opposition (Plateformes de l’IDC et du FROCAD) soutient qu’il y avait un second tour auquel Sassou Nguesso était exclu. Et selon cette Commission de l’opposition, le président sortant est sorti 5e sur les 9 candidats, derrière, Guy Brice Parfait Kolelas, Jean Marie Michel Mokoko, André Okombi Salissa et Pascal Tsaty Mabiala.

L’opposition a refusé le hold up électoral que tente de lui imposer le dictateur. Voilà pourquoi Sassou est en train de bombarder plusieurs localités du département du Pool afin d’imposer une paix des cimetières. Comme il l’a souvent fait dans le passé. L’opposition qui ne l’entend plus de cette oreille demande la médiation de la communauté internationale. Déjà, Washington et l’Union européenne ( ce qui n’est pas rien) ont reconnu que la présidentielle du 20 mars n’était qu’une « mascarade » électorale. Sassou crie déjà à l’ingérence…

Toujours dans ce numéro 436-437, un article intitulé, « Centrafrique : Le ‘New Deal’ de Faustin Archange Touadera ». Le nouveau président centrafricain donne les grandes lignes du programme qu’il souhaite mettre en œuvre, pendant son mandat.

On pourra, également, lire, avec intérêt, une longue interview du colonel, Azali Assoumani, candidat à l’élection présidentielle du 10 avril 2016, aux Comores. Ancien président de ce pays de 1999 à 2006, le colonel Azali Assoumani, est celui qui avait réussi à le stabiliser, aussi bien, politiquement qu’économiquement, avant de céder, démocratiquement, sa place à un autre président. Mais, depuis, un désordre sans nom s’est installé dans ce pays. Ne pouvant pas rester les bras croisés et indifférent à cette situation, il a accédé à la demande du peuple comorien qui lui demande de revenir pour remettre les choses en place.

Autre titre intéressant à lire dans ce numéro : «Gabon : Bongo Ondimba Ali : Tout sauf lui ! ». Ce n’est pas Afrique Education qui le dit, mais, les Gabonais, déçus par leur président, qui, après son élection, en 2009, s’est empressé à confier le pays aux étrangers qui le gèrent selon leurs seuls et propres intérêts. C’est devenu tellement choquant que les démissions se succèdent dans le pays, et plus précisément, au sein du parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais, pour dénoncer cette situation qui ne fait, pourtant, ni chaud ni froid, au président. Le Gabon se dirige vers l’inconnu. C’est dans ce contexte très instable que vient d’être annoncée la démission du président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama, un pilier du régime en place. C’est lui qui avait pesé de tout son poids, en 2009, pour que Bongo Ondimba Ali puisse succéder à son père, après son décès, en juin 2009, à Barcelone.

« Côte d’Ivoire : PDCI-RDA : Un parti redevenu influent » ? Réponse dans le numéro 436-437 du 1er au 30 avril 2016, actuellement, en vente chez vos marchands de journaux, mais, aussi, sur internet sur www.afriqueeducation.com (suivre les instructions du webmaster).

Beaucoup d’autres articles sont traités dans ce numéro, dans les domaines politique, économique, culturel, éducatif, scientifique et même médical.

C’est à lire dans Afrique Education, un magazine hautement intellectuel, qui ne se soucie guère des qu’en dira-t-on, combat la pensée unique, donne une autre lecture de l’actualité, et œuvre pour une Afrique digne et respectée.

Envie d’accéder aux contenus réservés aux abonnés ?

More
articles

×
×

Panier