CENTRAFRIQUE : Echec de l’Accord de paix de Khartoum

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Il faut arrêter les milices dans leur course folle et leur ambition de s’imposer comme une force politique, soutenues en cela par des personnalités irresponsables qui pensent tirer avantage de la situation et s’assurer un avenir politique au prix du chaos. 

Tout doit être mis en oeuvre pour aider la MINUSCA  (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en Centrafrique ) dans sa difficile tâche de rétablissement de la paix en Centrafrique. Des casques bleus sont tombés une nouvelle fois, au combat, abattus par les milices.

Les menaces des milices et les combats violents de ces derniers jours, témoignent de l’échec de l’Accord de paix conclu à Karthoum en février 2019 entre le gouvernement centrafricain et quatorze groupes armés (notre photo). 

Cet accord était une main tendue en direction des milices. Il leur était proposé de déposer les armes en contrepartie de postes dans le gouvernement et l’administration.

Ce pari paraît aujourd’hui, plus que jamais gravement compromis.

Il est temps de mettre un  terme aux actions des milices et de clore une des pages les plus sombres de l’histoire de la Centrafrique.

Depuis huit ans, les milices ont semé la terreur et la mort, ruiné l’économie du pays. Aucun idéal, aucune humanité ne les ont jamais animées.

Avec leurs dernières actions,  les milices démontrent qu’il n’est pas possible de leur faire confiance. 

Patrick David

Docteur en droit

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