Le leader bien aimé, Kim Jong-un, n’a jamais arrêté son programme nucléaire comme s’il savait que tôt ou tard, son pays en aurait. Il a bravé toutes sortes de sanctions des Nations-Unies et des pays de l’OTAN, et aujourd’hui, la guerre entre la Russie et l’Ukraine qui menace de se transformer en une guerre nucléaire entre la Russie et l’OTAN, le grandit devant son peuple. Qui plus est, la Corée du Sud vient de changer de président. L’homme de droite arrivé au pouvoir a fait sa campagne en annonçant qu’il n’hésiterait pas à dégaîner en premier si la Corée du Nord se montrait dangereux, un langage que personne n’avait jamais auparavant tenu dans ce pays qui est sous la protection de l’armée américaine.

Alors que le chef de la défense de la Corée du sud a indiqué disposer de moyens pour frapper son voisin du Nord, la réponse de Pyongyang a été radicale et agressive : la Corée du Nord a averti qu’elle déclencherait une attaque nucléaire entraînant « une destruction totale et ruine » sur Séoul.

Kim Yo-jong, la sœur du dirigeant nord-coréen (sur notre photo avec son frère Kim Jong-un) a déclaré, mardi, 5 avril, dans un communiqué publié par l’Agence centrale de presse coréenne, que Seoul n’était pas le « principal ennemi » mais que « dans le cas où la Corée du Sud opte pour une confrontation militaire avec nous, notre force de combat nucléaire devra inévitablement s’acquitter de son devoir ».

« C’est la mission première de la force nucléaire d’empêcher une telle guerre avant toute autre chose, mais en cas de guerre, sa mission se transformera en celle d’éliminer les forces armées ennemies lors d’une frappe », a-t-elle indiqué dans sa deuxième réponse, cette semaine, à la suite d’une déclaration du chef de l’armée de la Corée du Sud.

Le ministre sud-coréen de la Défense, Suh Wook, avait indiqué plus tôt, que Séoul avait la capacité « de frapper avec précision et rapidité n’importe quelle cible en Corée du Nord » en cas de menace imminente. Dimanche, 3 avril, Kim Yo-jong avait déjà indiqué que Suh Wook, « un type insensé et ressemblant à une racaille » menaçait une frappe préventive et a déclaré que ses propos « imprudents » avaient accru les tensions militaires dans la péninsule coréenne.

Elle a réitéré la menace de Pyongyang, après s’être moquée de la menace d’une frappe préventive contre le Nord doté de l’arme nucléaire, la qualifiant de « rêverie fantastique » et d’ « hystérie d’un fou ». Selon elle, la Corée du Nord ne tirerait pas « même une seule balle ou un seul obus » vers la Corée du Sud s’il n’était pas provoqué, mais a souligné qu’il n’hésiterait pas à retourner tout son arsenal nucléaire contre son voisin.

« Si la situation atteint une telle phase, une attaque épouvantable sera lancée et l’armée sud-coréenne devra faire face à un destin misérable proche de la destruction et de la ruine totales », a-t-elle déclaré.