GABON : Le peuple face à la nouvelle colonisation

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Les gabonais sont dépossédés de leurs terres, de leurs forêts, de leurs fleuves, de leur mer, et bientôt, de leurs âmes…au motif que les Occidentaux ont besoin de leur patrimoine naturel pour lutter contre les changements climatiques après avoir détruit leur patrimoine à eux. En lieu et place de leur alimentation naturelle des produits de leur chasse, de leur pêche, et leur cueillette, on leur impose des produits carmés, de l’alimentation aux hormones, bref, de la mal bouffe.

Même les animaux sauvages sont aujourd’hui mieux protégés dans nos propres forêts que nous mêmes. Les artifices de solution proposées, nous dit-on, c’est l’écotourisme pour les visiteurs riches qui nous rapportera quelques francs cfa dévalués, c’est la captation du carbone à vendre aux pollueurs des pays riches, sans savoir la direction que prendront ces  » crédits carbone » si jamais on les obtenait.

Dans tous les cas, tous les peuples ont bénéficié d’un environnement équilibré, l’homme s’est mis à le saquer au profit de sa prédation, les conséquences frappent les peuples dits évolués, qui remettent au goût du jour une nouvelle forme de colonisation en s’appuyant désormais sur nos forêts et nos eaux.

Et au lieu que nos leaders politiques se mettent ensemble pour combattre cette vraie cause d’avenir pour eux, leurs enfants et petits enfants, ils s’échinent pour une alternance dont-ils ne contrôlent pas les léviers de la survenance.

Les causes de la nouvelle colonisation sont connues, les nouveaux colons et leurs complices le sont également, il ne reste que notre intervention si nous voulons sauver notre pays.

Le reste, le Grand Reste, n’est que théâtralité et cinéma.

PETIT-LAMBERT OVONO

Président de Sogeval (Evaluateur certifié des politiques publiques)

Candidat (en devenir) de l’élection présidentielle gabonaise.

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