RUSSIE/ETATS-UNIS : La réponse du berger à la bergère

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Pour répondre aux sanctions infligées contre de hauts responsables russes comme le président, Vladimir Poutine, et le chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, la Russie a répondu du tac au tac en annonçant, de son côté, des sanctions contre le président, Joe Biden et plusieurs hauts responsables américains dont le chef de la diplomatie de Oncle Sam.

Mardi, 15 mars, la Russie a annoncé l’application des sanctions contre Joe Biden et plusieurs hauts responsables américains dont le secrétaire d’Etat, Antony Blinken. La Russie donne une réponse du berger à la bergère en instituant des mesures punitives contre Washington en lien avec l’Ukraine.

Cette mesure «est la conséquence inévitable du cap extrêmement russophobe que poursuit l’actuelle administration américaine», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Au total, 13 personnalités américaines sont visées par ces sanctions dont la nature exacte n’a pas été précisée.

Contrairement au souhait des Occidentaux, il n’y a, nullement, un début de désescalade du côté de la Russie. De son côté, Joe Biden n’arrête pas d’évoquer une possible « troisième guerre mondiale » qu’il souhaite à tout prix éviter avec une entrée de l’OTAN dans la guerre. Ainsi, il n’y aurait plus rien à faire, ce serait la déflagration générale.

Vladimir Poutine, lui, semble prêt à cette éventualité et se serait même préparé à y faire face alors que du côté de l’OTAN, on n’est prêt à faire la guerre pour rien au monde. Maintenant, la question est de savoir jusqu’où Poutine saura aller pour imposer sa « nouvelle frontière de sécurité » aux Européens et jusqu’où les Européens sauront l’accepter sachant qu’en Europe, l’idée d’une troisième guerre mondiale (que tout le monde redoute) crée une peur panique au sein des populations.

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