AFRIQUE : Entre polygamie et homosexualité, le choix est très facile

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Depuis le 27 avril 2024, l’Afrique compte deux chefs d’Etat en exercice officiellement polygames. En effet, le général-président, Brice Oligui Nguema, a épousé sa seconde femme, Anouchka Avome, imitant ainsi son homologue du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, déjà, entouré de Marie Khone et d’Absa avant d’accéder à la magistrature suprême. L’écrasante majorité des Africains préfèrent cette Afrique-là qui tolère une multitude de femmes pour un homme et condamnent, sévèrement, l’homosexualité qui n’entre pas dans leurs mœurs et coutumes.

Il aura fallu attendre près de quatre mois, depuis la légalisation le 22 janvier dernier de la polygamie pour les militaires officiers généraux, avant de voir le président, Oligui Nguema, à l’origine de cette décision, prêcher par l’exemple. Avec Zita et Anouchka, désormais, à ses côtés, le dirigeant gabonais devient encore mieux « gardé » qu’avant. Et c’est bien pour la sécurité du président gabonais car ses compatriotes savent qu’il est dans de bonnes mains (pas deux mais quatre mains).

D’autant plus que ce fait, loin d’être anodin, risque d’avoir des répercussions substantielles au sein de la société civile gabonaise, et africaine de manière plus globale, puisqu’il s’agit là du deuxième homme de pouvoir ayant adopté ce régime matrimonial après être parvenu à la présidence de son pays à la faveur d’un discours de rupture entériné par des populations locales.

Parmi les conséquences sociétales les plus plausibles, on peut, déjà, anticiper le ralentissement, voire, le recul du courant de l’homosexualité que les Occidentaux font inlassablement souffler sur l’Afrique, avec pour but de l’y instaurer en utilisant des arguments fallacieux de droits humains contre lesquels les Africains sont d’ailleurs vent debout.

Après avoir longtemps fait fi de l’opposition farouche des institutions étatiques africaines sur la question d’insérer l’homosexualité dans les mœurs, l’Occident aura, cette fois-ci, du mal à ignorer la réponse des Africains, compte tenu de l’approche plus soft et assumée au plus haut sommet de l’Etat.

Paul-Patrick Tédga

MSc in Finance (Johns Hopkins University – Washington DC)

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